Archives par mot-clé : communion

Pèlerinage à Notre Dame de Paris

Nous avons prié à Notre-Dame en nous confiant à la Vierge Marie, en chantant les vêpres et en assistant à la messe. Nous avons eu le plaisir de découvrir l’édifice restauré dans sa splendeur ! Mais au-delà des yeux, notre cœur s’est aussi élevé dans la grâce de Dieu. La cathédrale représente notre lien à tout le diocèse, ce fût une démarche de communion entre nos paroisses, et notamment celles de notre doyenné : Saint Luc, Notre-Dame des Foyers, et Saint-Jacques Saint-Christophe. Notre chance est aussi d’avoir fait ce pèlerinage en ce début d’année jubilaire. Le Pape François a voulu placer le jubilé 2025 sur le thème de l’espérance…

Vouloir ce que Dieu veut

texte de la conférence donnée par le Père Stanislas dans le cadre des rencontres du Jeudi.

 

Vouloir ce que Dieu veut

Père Stanislas Stawicki

D’où vient le titre ?

De la prière finale de l’office des vêpres (à la veille) du XXIX dimanche du Temps Ordinaire. La voici : « Père éternel et tout-puissant, fais-nous toujours vouloir ce que tu veux et servir ta gloire d’un cœur sans partage ».

La formule est provocante. Pourtant, toute la tradition spirituelle témoigne du bonheur fécond et de la liberté accrue qu’il y a à chercher et à faire la volonté de Dieu. Je vous donne un exemple. Il vient de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

« Ici-bas, rien ne peut nous satisfaire, on ne peut goûter un peu de repos qu’en étant prête à faire la volonté du Bon Dieu » – écrit Thérèse. Et elle conclue malicieusement : « J’ai toujours fait la volonté de Dieu sur la terre ; il fera la mienne au ciel » (Thérèse de l’Enfant Jésus, lettre du 25 novembre 1887). Continuer la lecture de Vouloir ce que Dieu veut

L’Avent ou l’art de ralentir

2e Dimanche de l’Avent – Mt 3, 1-12

On dit que le fondement de l’Avent réside dans le mot « attendre ». Et plus précisément : « attendre » et « être attendu ».

Décédé il y a quelques jours, exactement 25 novembre dernier, Christian Bobin, un écrivain et poète singulier, confiait dans un de ses livres (je le cite): « Je suis attendu. Je ne sais pas où, je ne sais pas par quoi ou par qui, mais je suis certain d’être attendu » !

Oui, l’homme, dans sa vie, est en attente constante. Cependant, il y a différentes manières d’attendre. Si le temps n’est pas rempli d’une présence dotée de sens, l’attente risque de devenir insupportable. Quand au contraire le temps est doté de sens, et qu’en chaque instant nous percevons quelque chose de valable, alors la joie de l’attente rend le présent plus précieux.

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Solennité de la Sainte Trinité

« Baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit« 

Lecture du jour :

Bien-aimés de Dieu, aujourd’hui nous célébrons la solennité de la Sainte Trinité, Un seul Dieu en trois personnes : Père, Fils et Esprit Saint. Et les textes, que l’Église nous propose, révèlent distinctement ces trois personnes. La première lecture met en lumière la relation avec Dieu le Père à qui nous devons fidélité et obéissance à ses commandements puisque c’est Lui « le Seigneur qui est Dieu, là-haut dans le ciel comme ici-bas sur la terre ; et il n’y en a pas d’autre ». Quant à l’évangile il met en exergue le Fils, c’est-à-dire Jésus, qui invite ses apôtres à faire eux aussi de nouveaux disciples en les baptisant au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Et ce que Jésus, le Fils, souhaite, c’est l’obéissance à l’amour du Père afin qu’eux aussi deviennent les enfants bien-aimés du Seigneur. Le répons du psaume nous le signifie clairement : « heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu ». La deuxième lecture nous révèle le lien qui existe entre le Père et le Fils, c’est-à-dire l’Esprit Saint. Celui-là même qui unit le Fils au Père et tous les croyants au Fils. Cet Esprit Saint lui-même atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu ».

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5ieme dimanche du Temps Pascal : Demeurer en Dieu

« Les soins que le vigneron prodigue aux sarments qui portent du fruit évoquent toute l’attention que Dieu le Père porte à celles et ceux qui le cherchent en leur permettant de se débarrasser de ce qui est inutile pour être en pleine communion avec Lui.« 

Lecture du jour :

Bien aimés de Dieu, dimanche dernier, nous avons méditer sur des paroles de Jésus qui font allusion à des allégories et à des métaphores. Aujourd’hui encore c’est pareil, Jésus se désigne lui-même comme la vraie Vigne ; ensuite Il nous dit que Dieu est le Vigneron et enfin Il nous révèle notre identité par rapport à lui et par rapport à Dieu ; Il nous dit que nous sommes les Sarments. Je ne suis pas un connaisseur dans le domaine des vignes, mais je sais qu’une vigne demande beaucoup de soins. Jésus, en parlant à ses disciples, nous dit « Moi, je suis la vraie vigne ». Je ne sais pas si vous avez eu la curiosité de voir cela dans la Bible mais nous sommes ici, dans ce passage, après le geste du lavement des pieds. Autrement dit, c’est le dernier entretien de Jésus avec ses disciples avant sa passion.

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4EME DIMANCHE DE PAQUES : dimanche du bon Pasteur

« Jésus berger de toute humanité« 

Lectures du jour : 

Vocation : appel à suivre le Christ. Et la première vocation est celle du mariage. Cependant, quand nous parlons des vocations, nous pensons aux prêtres, aux religieux et religieuses. Mais dans les textes bibliques de ce dimanche, les lamentations stériles n’ont pas leur place. Le plus important, c’est de découvrir le Christ qui se présente à nous comme le bon berger. Continuer la lecture de 4EME DIMANCHE DE PAQUES : dimanche du bon Pasteur

Père, glorifie ton Fils

« Connaître quelqu’un, c’est avoir avec lui une relation d’amour et de fidélité. La vie éternelle, c’est de vivre dès aujourd’hui des expériences fortes de fraternité, de communion, de pardon. »

Lectures : Septième dimanche de Pâques

« Voyez comme ils s’aiment »
Les paroles que Saint Jean met sur les lèvres de Jésus, la veille de sa mort, sont des paroles graves, comme un adieu, une dernière recommandation, un testament en somme. On peut être dérouté par trois phrases prononcées par Jésus :
Dérouté par ce qu’il dit du monde.
Dérouté par ce qu’il dit de la gloire.
Dérouté par ce qu’il dit de la vie éternelle.
Ce qu’il dit du monde : « ce n’est pas pour le monde que je prie ». Comment cela ? Et nous qui n’en finissons pas de prier pour le monde chaque jour, pour qu’il n’y ait plus de guerres, moins de famine, pour qu’il y ait plus d’amour, de partage, de pardon, pour les victimes de l’épidémie… et voici que Jésus, lui, ne prierait pas pour le monde ? Savez-vous que Saint Jean, dans son évangile, emploie le mot monde en deux sens différents ? Tantôt, c’est notre humanité telle qu’elle est, magnifique et dramatique. Bien sûr que Jésus prie pour elle, bien sûr que Jésus aime ce monde. Il est venu dans ce monde non pour le juger ou le condamner, mais pour le sauver. Il a donné sa vie pour sauver ce monde de la désespérance. Tantôt l’apôtre Jean emploie le mot monde pour désigner l’ensemble des forces du mal qui pervertissent le monde et ruinent les relations humaines. C’est « l’esprit du monde » dont il faut bien se garder. C’est l’esprit de domination, la course effrénée à l’argent, la haine de l’étranger. On comprend mieux la parole de Jésus : «je vous envoie dans le monde, le Royaume est là, mais méfiez-vous du monde, de l’esprit du monde ».
Continuons la lecture. Il y a de quoi être dérouté aussi par ce que Jésus dit de la gloire : « Père, l’heure est venue maintenant, glorifie ton Fils afin que ton Fils Te glorifie ». La gloire, qu’est-ce que ce mot évoque pour nous ? Couronne, podium, diplôme, coupe, succès éclatant. Jésus parle de recevoir la gloire, alors qu’il est sur le point d’être arrêté. Il est trahi par l’un des siens, ses amis vont le quitter. Pas glorieux, tout cela ! Mais savez-vous que dans la langue de Jésus, le mot « gloire » signifie : ce qui fait du poids. Eh bien ! Une vie donnée, ça fait le poids, une vie offerte par amour, ça fait le poids. Chacun de nous peut s’interroger : A quoi est-ce que j’attache le plus d’importance dans ma vie ? Ce qui fait du poids aux yeux de Dieu dans nos vies s’appelle service, don de soi, partage, pardon. Cherchez bien, heureusement, nous vivons des journées qui ont du poids.
Enfin, étonnons-nous de ce que Jésus dit de la vie éternelle. Souvent on reporte la vie éternelle après la mort. Or voilà ce que nous dit Jésus : « La vie éternelle, c’est de te connaître, toi le seul vrai Dieu et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus-Christ ». Connaître, dans la langue de Jésus, ce n’est pas seulement savoir des choses sur quelqu’un. Connaître quelqu’un, c’est avoir avec lui une relation d’amour et de fidélité. La vie éternelle, c’est de vivre dès aujourd’hui des expériences fortes de fraternité, de communion, de pardon.
Tenez, vous savez ce qu’est un appartement témoin. Lorsque l’on construit un immeuble d’habitation, c’est souvent que l’on achève et décore un appartement témoin qui permet de deviner ce que sera l’im-meuble achevé. Eh bien ! La vocation des chrétiens, c’est de réaliser tout de suite des appartements témoins qui permettront de deviner ce que sera le Royaume de Dieu, quand il sera achevé, ce que sera la vie éternelle.
« C’est à l’amour qu’on vous reconnaîtra comme mes disciples ».
par Louis DURET

Pères Christophe, Francis, Pierre et Rodrigue

Vous pouvez voir la messe en direct sur le canal Youtube

 

Les autres homélies du Père Pierre Dibi

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Veillée Pascale : Il est ressuscité et il vous précède en Galilée

« La bonne nouvelle de ce jour c’est que Dieu n’est pas du côté du mal, de la souffrance et de la mort; il est du côté de la vie, du côté des vivants. »

Lectures : Veillée Pascale

En ce jour de Pâques, il y a un mot qui revient très souvent dans nos chants: c’est le mot «Alleluia»: ce mot signifie «Rendez grâce à Dieu», dites merci à dieu. Mais je suis persuadé que dans le monde, il y a des gens qui n’ont pas envie de chanter «Alleluia». Ils sont nombreux, surtout en ce temps difficile que nous vivons, ceux qui ont des soucis, des peines, des peurs pour le présent et pour l’avenir. Nous pensons à ceux et celles qui ont des soucis causés par une maladie, une discorde, la perte d’un être cher. Et puis, il y a aussi des peurs pour l’avenir à cause de la crise qui, selon les économistes, suivra la pandémie, il y a du chômage, de la précarité.

Si nous chantons «Alleluia», merci à Dieu, ce n’est pas pour nous réfugier dans la religion. Car la foi chrétienne c’est tout le contraire d’une fuite. C’est une attitude d’un réalisme incroyable. Elle nous oblige à regarder notre présent et à envisager notre avenir. Mais ce regard, nous le portons sous un angle différent parce qu’à la base de notre foi il y a Jésus ressuscité. Il est présent au cœur de nos vies. Il nous envoie vers ceux et celles qui sont douloureusement éprouvés et il attend de nous que nous soyons auprès d’eux des témoins de l’espérance qui nous anime.Tout au long de ce temps de Pâques, nous entendrons des évangiles qui nous parlerons de la résurrection de Jésus. En les lisant, nous constatons qu’ils ont une manière différente de raconter les événements. On ne peut pas faire une chronologie dujour de Pâques. Mais ils sont d’accord sur une chose essentielle: ils nous disent que les amis de Jésus n’ont pas cru, ce jour-là, à la résurrection de leur Maître et ami. Ils ont d’abord douté. Ils ont dit: «Ce n’est pas possible.» Il n’y en a qu’un qui a cru, c’est Jean. Les autres sont restés enfermés. Continuer la lecture de Veillée Pascale : Il est ressuscité et il vous précède en Galilée

Carême : Jésus jeûne quarante jours, puis est tenté

« Carême : le but de ces quarante jours c’est de nous débarrasser de tout ce qui nous encombre, à l’extérieur comme à l’intérieur de nous. »

Lectures : Carême : Jésus jeûne quarante jours, puis est tenté

Chers Frères, chaque année, le temps de Carême marque le début de la pénitence, du jeûne et du partage. Pour les plus anciens, cette période évoque le temps de privations. Ils gardent le souvenir des liturgies quelques peu austères et d’une nourriture composée de pain et d’eau. Pour les générations actuelles, le Carême évoque l’action de solidarité. Il est donc heureux que notre paroisse s’engage dans cette voie de solidarité. Bien sûr, tout cela fait partie du Carême, mais ce ne sont que des propositions. Le but du Carême est à chercher ailleurs. Le but de ces quarante jours c’est de nous débarrasser de tout ce qui nous encombre, à l’extérieur comme à l’intérieur de nous. Nous nous en libérons pour n’avoir dans le cœur que l’essentiel : Jésus mort et ressuscité.

Ce 1er Dimanche de Carême nous invite à réfléchir sur les éléments clés de notre existence. Le récit de la Genèse nous apprend que l’homme a été créé pour le bonheur, la paix et la joie. Dans ce projet, Dieu veut notre bien et celui du monde. Mais les tentations et les convoitises de ce monde cherchent à nous détourner de notre idéal : Dieu. Ces éléments : la possession, le paraitre et le pouvoir ont été vaincu par Jésus au désert. En réalité, ce tentateur appelé diable par la Bible, cherche toujours à faire chuter l’homme. Il est présent dans toutes les luttes de notre vie et il n’en démord pas. Nous devons donc lui résister avec les armes que nous proposent l’Église. En nous référant aux tentations de Jésus et comment il a vaincu le tentateur, nous comprenons l’importance de la PAROLE dans notre vie de chaque jour. L’Écriture nous ouvre le cœur de Dieu. Sa méditation et sa mise en pratique auprès de nos frères, nous rapprochent de Dieu. C’est avec lui que nous trouvons force et courage pour lutter contre le mal. Avec Christ, nous apprenons à rejeter toutes les publicités mensongères qui courent à travers le monde et qui nous détournent de l’Évangile. Alors frères et sœurs, la lumière de la Parole de Dieu nous est offerte en ce dimanche pour éclairer notre vie. Comme le psalmiste disons : « crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint. » (Ps. 50)

 

Orgue :Au grand Orgue, Guy Didier

– Entrée :
– Offertoire :
– Communion :
– Sortie :

Sur wikipedia :

Les autres homélies du Père Pierre Dibi

A lire également : LA FiP de la semaine

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Il a été dit aux Anciens. Eh bien ! moi, je vous dis

«La parole de Dieu agit, illumine l’humanité entière et sauve tout homme ; Une parole qui dit ce qu’elle fait et qui fait ce qu’elle dit.»

 Lectures : Sixième dimanche du temps ordinaire

Que votre parole soit ‘oui’, si c’est ‘oui’, ‘non’, si c’est ‘non’.
Ce qui est en plus vient du Mauvais.

 Aujourd’hui tant l’évangile que saint Paul donnent à Jésus notre Seigneur un titre qu’il est le seul à pouvoir porter parfaitement, mais c’est un titre que nous aimerions tous mériter. Il est dit de lui qu’il est un homme de parole :  le Christ Jésus en effet, n’a jamais été à la fois oui et non. Il n’a jamais été que oui ! Alors, qu’y a-t-il de plus beau dans la vie que d’être un homme de parole ? Quelqu’un qui n’a qu’une parole, quelqu’un qui donne sa parole et qui tient parole !

Chers frères et sœurs, Dieu, dans la Bible, se révèle à nous par sa parole. Il est un Dieu qui parle. Il dit, et ce qu’il dit se réalise pour le bonheur de ses enfants que nous sommes. C’est cette parole qui, en Jésus, s’est incarnée et s’est faite homme. Dieu n’a donc qu’une seule parole et il nous l’a donné gratuitement. Jn 16, 3 « Dieu a tant aimé le monde qu’il nous a donné son fils Unique (sa Parole Unique) afin que quiconque croit en lui ne se perde pas mais ait la vie éternelle ». La vie de Jésus, ses enseignements, ses miracles sont par conséquent l’expression fondamentale de cette unique parole du Père. Une parole qui agit, qui illumine l’humanité entière et qui sauve tout homme ; Une parole qui dit ce qu’elle fait et qui fait ce qu’elle dit. Continuer la lecture de Il a été dit aux Anciens. Eh bien ! moi, je vous dis