Archives par mot-clé : Loi

On ne badine pas avec l’Auteur de la vie !

On ne badine pas avec l’Auteur de la vie !

XI Dimanche – Mc 4, 26-34

Les images que Jésus nous offre dans l’Évangile de ce dimanche, nous invitent de toute évidence, à la patience et à la confiance. En effet, après les semailles, pendant de nombreux mois, l’agriculteur voit la terre déserte et stérile. Pourtant, la vie est là. L’homme qui a jeté en terre la semence, ne peut pas aller continuellement rouvrir la terre pour vérifier ce qui se passe. S’il le faisait, il tuerait la graine, l’empêchant de porter du fruit.

La terre doit recouvrir la graine. Le temps doit la faire pourrir. Et puis, du secret de la terre, d’où pendant longtemps nous n’avons vu aucun signe, surgit la vie. Tout en son temps ! Bref, Jésus nous invite à respecter le temps.

En effet, nous sommes parfois tellement impatients, y compris avec Dieu, que nous voulons voir son action en temps réel. Et Lui, uniquement pour notre bien, il nous fait attendre. Peut-être pour que nous puissions grandir en confiance et développer nos désirs les plus authentiques ? Peut-être pour que nous puissions apprendre à coopérer avec Lui, coopérer avec sa grâce ? En tous cas, la première parabole nous invite à la patience et à la confiance.

Quant à la seconde parabole de l’évangile de ce dimanche, elle nous fait réaliser que Dieu agit à travers ce qui est petit, simple, mis de côté, considéré comme inutile. Autrement dit, Dieu agit selon la logique de la graine de moutarde. Il nous invite ainsi à ne pas mépriser les personnes et les situations qui sont apparemment inutiles. Plus encore, il nous invite à ne pas considérer notre propre vie comme sans valeur, comme inutiles en nous rejetant dans la poubelle. Tout est à aimer, car à travers tout, y compris nos égarements, nos échecs et nos péchés, Dieu peut rendre notre vie féconde. Cependant, il nous demande une chose : cultiver ce jardin qu’il nous a confié. Confier, et non pas céder ! C’est comme s’il nous disait : « Je vous ai fait confiance, faites-moi confiance à votre tour en vous contentant de semer et de cultiver. C’est moi qui fait pousser le Règne de Dieu. Il est déjà présent au milieu de vous. Il est aussi réel que les drames de votre vie et de votre monde ». Je vous en donne un exemple et je termine.

La vaticaniste française et reporter à « Paris Match », Caroline Pigozzi, remarque dans son dernier ouvrage intitulé « Pourquoi eux » ?; avec le sous-titre : « Ils ont fait notre époque » où elle parle des personnalités de tous les horizons de la fin du XX et du début du XXI siècles qui ont justement marqué notre époque; eh bien, Pigozzi, en parlant du pape François et du président français Emmanuel Macron, fait remarquer qu’ils ont réussi, tous les deux, à établir un rapport à la fois politique, chaleureux et joyeux. En tous cas, une relation qui se distingue par rapport à celle des autres présidents de la V République. Ils viennent d’ailleurs de se rencontrer ce vendredi pour la 5e fois à huis clos.

Or, lors de leur rencontre, à huis clos, en 2022, le Pape avait mis en garde le président français sur les questions d’éthique en lui disant (en italien): « Con la vita non si scherza, né all’inizio né alla fine – Avec la vie, on ne badine pas, ni au début ni à la fin ».

Il semble que le président de la République n’a pas pris au sérieux cet avertissement. En effet, et l’histoire s’en souviendra, le dernier article voté par l’Assemblée nationale, le 7 juin dernier – jour de la fête du Sacré-Cœur de Jésus – était l’article 6 de la loi promouvant l’euthanasie, pudiquement rebaptisée « aide à mourir ».

La dissolution providentielle de l’Assemblée nationale en a décidé autrement. Bien sûr, il faut se garder ici d’un providentialisme naïf qui ferait de Dieu la cause immédiate de tout ce qui nous arrive. Dieu n’est pas dans l’événement lui-même, mais il est toujours aux côtés de l’homme qui affronte cet événement.

Ainsi, la folie de l’euthanasie a été ajournée sine die (sans fixer le jour). Et c’est heureux, car la vision du genre humain promue dans cette loi était brutale et sans rivage. Elle signait l’abandon à la mort des plus précaires de notre société.

Malgré lui – sans doute – en dissolvant l’Assemblée nationale, le président de la République mit un terme à ce processus stupéfiant et brutal. Oui, Dieu agit dans l’histoire de l’humanité selon la logique de la graine de moutarde. « Je suis le Seigneur, je renverse l’arbre élevé et relève l’arbre renversé – avons-nous lu dans la première lecture de ce dimanche. Je suis le Seigneur, je fais sécher l’arbre vert et reverdir l’arbre sec. J’ai parlé et je le ferai ».

Ce qui ne veut pas dire que Dieu s’amuse avec sa création au gré de quelque caprices. Au contraire, c’est une manière de nous rassurer que « rien n’est impossible à Dieu ». Décidément, on ne badine pas avec l’Auteur de la vie : ni au début ni à la fin !

Père Stanislas

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Le carême, un temps de conversion qui nous Transfigure en son image ! Homélie

Homélie du Dimanche 5 mars 2023 – Père Marcelin

Le carême, un temps de conversion qui nous Transfigure en son image !

Nous entamons aujourd’hui la deuxième semaine du temps de Carême, encore appelé la Sainte Quarantaine. Le nombre quarante (en jours, semaines, mois, années ou siècles) symbolise donc un temps de préparation à de nouveaux commencements, un temps de conversion, un temps de transfiguration. Continuer la lecture de Le carême, un temps de conversion qui nous Transfigure en son image ! Homélie

Il est né en chemin !

Il est né en chemin !

Fêter Noël dans une société dite « post-chrétienne » n’est pas une mince affaire. Pour attirer l’œil et ne pas troubler la laïcité, une convention s’impose : Noël est une fête enchantée ou mieux encore « magique ». Est magique, en effet, tout récit qui contredit les lois de la raison et exige cependant d’être cru ! Alors la foi chrétienne, déguisée en féerie commerciale, fait un retour remarqué pendant un mois.

Et si la naissance de Jésus-Christ, dans un monde désenchanté, était le contraire d’un événement magique? À Noël, en effet, naît Celui devant qui les mages se prosterneront à l’Épiphanie. Ainsi, la venue du Christ détrône les magiciens et déjoue toute tentative d’enchantement comme de désenchantement. « En la personne du Fils, le Père donne tout et dit tout » – confesse saint Bernard.

Et encore une petite chose. Continuer la lecture de Il est né en chemin !

Va, et désormais ne pèche plus

« « Dieu déteste le péché, mais il aime le pécheur ». »

Lectures du jour :

5e dimanche de Carême – Jn 8, 1-11

L’épisode de la femme adultère a marqué les consciences depuis plus de deux mille ans. Selon la loi juive, cette femme devait être punie. Or, au lieu de cela, Jésus va proposer une autre voie, celle de la miséricorde.

Il ne veut pas dire par là que l’adultère n’est pas un péché ou qu’il ne s’agit pas de quelque chose de grave. Ce n’est pas du laxisme! En effet, il dit bien à la femme « ne pèche plus ». Tout n’est pas permis. Le péché reste condamné. Dieu déteste le péché, mais il aime le pécheur. Voilà pourquoi Jésus condamne le péché, et sauve la pécheresse. Continuer la lecture de Va, et désormais ne pèche plus

Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ?

Lectures du jour : 

XXVIII Dimanche – Mc 10, 17-30

Permettez-moi de m’arrêter ce dimanche avec vous et pour vous sur la question poser par un homme anonyme de l’Evangile de ce dimanche: « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? ». Pour scruter (analyser) cette question, je m’arrête sur trois points.

Premièrement, l’Évangéliste Marc nous dit que cette question a été posée à Jésus par une personne anonyme. En effet, « Un homme accourut vers Jésus » – nous dit Marc. La désignation est particulièrement vague! Cet homme n’a pas de nom, comme s’il n’avait pas d’identité; comme s’il ne savait pas vraiment qui il veut être. Mais, il semble que l’Évangéliste le fait expressément, pour que nous puissions tous, nous retrouver dans l’anonymat de ce personnage.

Deuxièmement, l’homme qui accourt vers Jésus, commence sa question en le qualifiant de « bon »: Bon Maître – dit-il. « Beauté sans bonté est une lumière sans clarté » – dit le proverbe. Et Platon de compléter: « La simplicité véritable allie la bonté à la beauté ». Ce qui n’est pas si simple pour nous les hommes! Voilà pourquoi Jésus lui répond: « Personne n’est bon, sinon Dieu seul ».

Oui! Dieu seul est bon, et cela suffit! Apprenons, nous aussi, à répéter ces mots simples lorsque dans notre vie ou dans la vie de l’Église – comme en ces jours en France avec l’effrayant rapport Sauvé – nous nous trouvons terrifiés, accablés et abattus. Dieu seul est bon! Dieu seul est juste! Dieu seul est saint!

Troisièmement, Jésus ne refuse pas nos questions. On peut même dire qu’il nous fait marcher au rythme de nos questions. Mais, l’Evangile nous apprend que toutes les questions ne sont pas bonnes et fructueuses. Il y a, en effet, des mauvaises questions comme par exemple les questions pièges ou les questions pour se faire valoir. Ces questions-là ne nous font pas grandir en chrétien!

Il y a aussi des questions qui surgissent spontanément de l’homme. Elles sont souvent des questions de surface: elles concernent le « quoi ». Tandis que les vrais questions sont d’un autre niveau: ce sont celles qui concernent le « pourquoi » ou le « pourquoi pas ».

Eh bien, la question posée par l’homme anonyme de l’évangile de ce dimanche, appartient plutôt à ces questions dites « spontanées » et « émotionnelles » qui concernent le « quoi ». On sent d’ailleurs de l’inquiétude chez cet homme respectueux des commandements et de la Loi. Il a passé sa vie à faire ce que les autres lui ont suggéré ou appris. Il a essayé d’imiter les gens honnêtes, ceux qui respectent la Loi de Dieu. Pourtant, malgré ses efforts de volonté, malgré ses sacrifices, il n’est pas parvenu à être heureux, il n’a pas trouvé la vie éternelle, c’est-à-dire la vie pleine. Alors il cherche! Il pose une question dans laquelle trois verbes se suivent: devoir, faire et avoir: « Que dois-je/faire/pour avoir en héritage la vie éternelle »?

Il semble que l’essentiel de sa vie s’exprime à travers ces trois mots: une Loi, c’est-à-dire un ensemble de devoirs, une conduite à accomplir (faire), moyennant quoi, il aura le bien le plus précieux, la vie éternelle.

Est-ce faux? Apparemment non! Et pourtant, d’après Jésus cette démarche demeure encore extérieure! C’est une démarche de surface! C’est comme si cet homme disait: « Indique-moi ce que je dois faire, et je tâcherai de le faire le mieux possible ». Eh bien, Jésus déplace l’accent de sa démarche. Il l’emmène sur le terrain de l’amour plutôt que sur celui de la Loi. Au lieu de donner à son interlocuteur une règle de plus; un commandement de plus, il lui propose une amitié; une relation: « Viens, et suis-moi ».

Voyez-vous! Il se peut que le désastre dont nous avons pris conscience grâce au rapport Sauvé n’est pas seulement la conséquence de la « perversité de l’homme en soutane », mais avant tout la conséquence du manque d’une authentique et profonde relation avec le Maître qui pourtant, depuis deux mille ans, enseigne très explicitement: « Il est inévitable que surviennent des scandales, mais malheureux celui par qui cela arrive » (Lc 17, 1).

Le mot français scandale vient du grec skandalon, et signifie obstacle pour faire tomber quelqu’un. Oui, l’homme peut être un scandale pour l’homme lorsqu’il cherche à l’entraîner loin de sa foi; loin de Dieu. Un comportement que Jésus condamne avec sévérité: « Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà » (Lc 17, 2).

Dans ce contexte, une question surgit en moi: Face aux abus sexuels commis dans l’Église catholique en France, ne devrions-nous pas parler avant tout de la trahison de l’Évangile? Oui, le baptisé doit toujours revenir à l’évangile, c’est-à-dire à la personne de Jésus-Christ.

Prions en ce dimanche non seulement pour les victimes des abus sexuels, mais aussi pour tous les chrétiens, et en particulier pour nos catéchumènes qui commencent ce dimanche leur parcours annuel, pour qu’ils puissent approfondir leur relation avec Jésus, et ainsi approfondir leur foi et se rapprocher de Dieu.

Père Stanislas Stawicki

 

Autres homélies du Père Stanislas Stawicki

5IEME DIMANCHE DE CAREME 2021 : Porter du fruit

« C’est quand il meurt qu’il porte beaucoup de fruits »

Lecture du jour :

Bien-aimés de Dieu, nous commençons avec cette eucharistie la 5è semaine qui nous conduit au dimanche des Rameaux. Voici donc cinq semaines que nous avons entrepris de vivre avec le Christ ce temps de désert afin de mieux le connaitre pour mieux l’aimer. Ce cinquième dimanche, nous révèle deux attitudes fondamentales de Jésus qui nous donne à voir de plus près sa nature humaine et sa divinité. 

En effet, l’évangile que nous venons d’écouter nous montre Jésus en profonde intimité, en profonde confiance en son Père en qui il est glorifié. Le dialogue est profond et nous voyons à quel point Jésus entretient une relation privilégiée avec son Père, une relation qui répond à sa filiation et à sa fidélité. Il se fait obéissant, c’est-à-dire, il se met à l’écoute de son père, celui qui l’a envoyé dans ce monde accomplir et manifester son dessein d’amour pour tout homme. Continuer la lecture de 5IEME DIMANCHE DE CAREME 2021 : Porter du fruit

3EME DIMANCHE DE CAREME : Dieu Libérateur

Dans ce temps de Carême, chaque dimanche, nous fait aborder un angle fondamental du Mystère Pascal. Après l’appel à aller au Désert et l’épreuve des tentations, la Transfiguration sur la Montagne comme signe de la manifestation de la gloire de Dieu, aujourd’hui, c’est l’entrée dans le Temple, lieu symbolique de la foi juive. Cette visite de Jésus dans le Temple est à placer dans le cadre d’un renouveau spirituel. Par son geste, Jésus purifie et débarrasse le Temple de toute souillure. Il instaure donc une ère nouvelle de purification désormais, du temple physique, on est passé au Temple spirituel (Corps du Christ). Ainsi, par son geste, Jésus tire le vrai de notre condition humaine. Recevoir ce que Jésus dit, dispose chacun de nous à pouvoir Le suivre plus en vérité à partir de sa propre situation. Les textes bibliques de ce jour nous révèlent donc un Dieu libérateur qui se fait proche de l’homme. Dans cette proximité, IL se révèle à nous en nous relevant de notre condition déchue. À travers l’exemple d’Israël, Dieu nous montre comment IL libère son peuple de l’esclavage de l’Égypte. Aujourd’hui encore, IL nous invite à faire un pas de plus en sortant de l’engrenage du péché. Par ses lois et ses commandements, IL nous apprend à vivre en harmonie les uns avec les autres. Par la discipline imposée à notre corps (privation), nous nous rapprochons de Lui et Lui, IL nous aime et IL nous accorde sa miséricorde qui nous prépare à la célébration de sa Pâque. Cette invitation à la miséricorde est une action de grâce qu’il faudra rendre à Dieu qui nous libère du péché. C’est pourquoi, IL nous enseigne comment il faut vivre pour rester dans l’alliance et accueillir sa bénédiction. Plus tard, l’apôtre Pierre reconnaîtra que les paroles de Jésus sont celles de la Vie éternelle. Tout au long de ce Carême, nous sommes invités à lire et à relire la Parole Dieu. Car elle contient les graines de l’amour qui est en Dieu.

Pierre DIBI

 

Lectures :

Les autres homélies du Père Pierre Dibi

 

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Évangile du jour :

Évangile Jean (2, 13-25)

« Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai »

Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait. Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.

Il a été dit aux Anciens. Eh bien ! moi, je vous dis

«La parole de Dieu agit, illumine l’humanité entière et sauve tout homme ; Une parole qui dit ce qu’elle fait et qui fait ce qu’elle dit.»

 Lectures : Sixième dimanche du temps ordinaire

Que votre parole soit ‘oui’, si c’est ‘oui’, ‘non’, si c’est ‘non’.
Ce qui est en plus vient du Mauvais.

 Aujourd’hui tant l’évangile que saint Paul donnent à Jésus notre Seigneur un titre qu’il est le seul à pouvoir porter parfaitement, mais c’est un titre que nous aimerions tous mériter. Il est dit de lui qu’il est un homme de parole :  le Christ Jésus en effet, n’a jamais été à la fois oui et non. Il n’a jamais été que oui ! Alors, qu’y a-t-il de plus beau dans la vie que d’être un homme de parole ? Quelqu’un qui n’a qu’une parole, quelqu’un qui donne sa parole et qui tient parole !

Chers frères et sœurs, Dieu, dans la Bible, se révèle à nous par sa parole. Il est un Dieu qui parle. Il dit, et ce qu’il dit se réalise pour le bonheur de ses enfants que nous sommes. C’est cette parole qui, en Jésus, s’est incarnée et s’est faite homme. Dieu n’a donc qu’une seule parole et il nous l’a donné gratuitement. Jn 16, 3 « Dieu a tant aimé le monde qu’il nous a donné son fils Unique (sa Parole Unique) afin que quiconque croit en lui ne se perde pas mais ait la vie éternelle ». La vie de Jésus, ses enseignements, ses miracles sont par conséquent l’expression fondamentale de cette unique parole du Père. Une parole qui agit, qui illumine l’humanité entière et qui sauve tout homme ; Une parole qui dit ce qu’elle fait et qui fait ce qu’elle dit. Continuer la lecture de Il a été dit aux Anciens. Eh bien ! moi, je vous dis

Il est le Dieu des vivants

«La présence du Christ dans notre vie est le signe de la résurrection qui est à l’oeuvre déjà dans le présent, maintenant même et non plus seulement à la fin des temps»

 Lectures : Trente deuxième dimanche temps ordinaire

LA RÉSURRECTION D’ENTRE LES MORTS TRANSFIGURE LA VIE DÈS MAINTENANT

Bien aimés de Dieu, la Parole de Dieu nous adressent aujourd’hui un message d’espérance. Elle nous parlent de la résurrection des morts et de la vie en Dieu. Plus qu’un dogme, la résurrection fait partie de notre foi. C’est même le plus important car il nous montre le but de toute notre existence. 

Dans la première lecture, nous trouvons un témoignage de foi extraordinaire à un moment où les empereurs grecs gouvernent la Palestine ; et où ils voulaient imposer leur civilisation, leur culture et leur religion. C’est dans ce contexte que le texte nous parle d’une mère et de ses sept fils qui ont été arrêtés. On veut les obliger à adhérer à la religion païenne. En choisissant de rester fidèles jusqu’à la mort, cette famille témoigne de sa foi en la résurrection. La mère et ses sept fils comprennent que Dieu ne peut abandonner ses enfants. Ce témoignage peut aussi nous faire penser à tous les chrétiens d’aujourd’hui qui sont persécutés à cause de leur foi. Nous en avons de nombreux témoignages dans divers pays du monde mais aussi chez nous, jusque dans nos églises.  Continuer la lecture de Il est le Dieu des vivants

Vous laissez de côté le commandement de Dieu

« C’est de notre for intérieur, de notre cœur que nous pouvons rendre un véritable culte au Seigneur. »

Lectures : Assomption de la vierge Marie : 1 Ch 15, 3-4.15-16 ; 16, 1-2/1 Co 15, 54b-57/Lc 11, 27-28

« Vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes » (Mc 7, 1-8.14-15.21-23)

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Bien aimés de Dieu, après avoir écouté pendant plus d’un mois, au long des dimanches, les discours de Jésus sur le Pain de Vie, la liturgie de la Parole de Dieu, en cette rentrée scolaire vient nous aider à écouter, à apprendre et à marcher concrètement avec la Parole de Dieu sans se faire illusion. Les textes de ce dimanche veulent ainsi nous faire découvrir ce que Dieu nous propose pour conduire nos vies vers une pratique de la religion selon l’esprit de la loi afin d’atteindre son but qui est l’Amour. Continuer la lecture de Vous laissez de côté le commandement de Dieu