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Il a été dit aux Anciens. Eh bien ! moi, je vous dis

«La parole de Dieu agit, illumine l’humanité entière et sauve tout homme ; Une parole qui dit ce qu’elle fait et qui fait ce qu’elle dit.»

 Lectures : Sixième dimanche du temps ordinaire

Que votre parole soit ‘oui’, si c’est ‘oui’, ‘non’, si c’est ‘non’.
Ce qui est en plus vient du Mauvais.

 Aujourd’hui tant l’évangile que saint Paul donnent à Jésus notre Seigneur un titre qu’il est le seul à pouvoir porter parfaitement, mais c’est un titre que nous aimerions tous mériter. Il est dit de lui qu’il est un homme de parole :  le Christ Jésus en effet, n’a jamais été à la fois oui et non. Il n’a jamais été que oui ! Alors, qu’y a-t-il de plus beau dans la vie que d’être un homme de parole ? Quelqu’un qui n’a qu’une parole, quelqu’un qui donne sa parole et qui tient parole !

Chers frères et sœurs, Dieu, dans la Bible, se révèle à nous par sa parole. Il est un Dieu qui parle. Il dit, et ce qu’il dit se réalise pour le bonheur de ses enfants que nous sommes. C’est cette parole qui, en Jésus, s’est incarnée et s’est faite homme. Dieu n’a donc qu’une seule parole et il nous l’a donné gratuitement. Jn 16, 3 « Dieu a tant aimé le monde qu’il nous a donné son fils Unique (sa Parole Unique) afin que quiconque croit en lui ne se perde pas mais ait la vie éternelle ». La vie de Jésus, ses enseignements, ses miracles sont par conséquent l’expression fondamentale de cette unique parole du Père. Une parole qui agit, qui illumine l’humanité entière et qui sauve tout homme ; Une parole qui dit ce qu’elle fait et qui fait ce qu’elle dit. Continuer la lecture de Il a été dit aux Anciens. Eh bien ! moi, je vous dis

Dès que Jésus fut baptisé, il vit l’Esprit de Dieu venir sur lui

«Quand les Cieux se déchirent, il n’y a plus de séparation entre Dieu et les hommes. La communication entre Dieu et ses enfants est rétablie.»

 Lectures : Baptême du Seigneur

Bien aimés de Dieu, après la célébration de la fête de l’Épiphanie du Seigneur qui nous a rappelé comment Dieu s’est manifesté aux nations, nous arrivons aujourd’hui au baptême de Jésus. C’est le premier dévoilement aux yeux de tous de ce qu’il est réellement. Pour beaucoup Jésus est un homme comme les autres. Mais au Jourdain, Jean Baptiste nous le montre comme « l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Et au moment de son baptême, Dieu Lui-même nous dit que « Celui-ci est mon fils bien aimé »

Le baptême que Jean Baptiste donnait était en fait un geste de pénitence. Ceux qui demandaient ce baptême étaient ceux qui reconnaissaient leurs péchés et qui voulaient se convertir. Or voilà que Jésus arrive au milieu de tous ces pécheurs qui venaient se faire baptiser par Jean. Jésus n’avait pas de péché à se faire pardonner mais il a tenu à être solidaire de cette démarche. Ceux qui demandaient ce baptême en ressortaient purifiés. Pour Jésus c’est le contraire. Il est entré dans l’eau du Jourdain pur de tout péché. Il en est ressorti porteur de tous les péchés du monde. La Parole et le témoignage de Jean Baptiste prend effet et s’accomplit vraiment : Jésus est réellement l’agneau qui enlève et porte sur lui nos péchés. Par son baptême, le Seigneur a donc pris sur lui tous nos péchés pour nous en libérer. C’est pourquoi il peut dire à ses apôtres dans l’évangile de saint Marc 16, 16 « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé » Continuer la lecture de Dès que Jésus fut baptisé, il vit l’Esprit de Dieu venir sur lui

Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?

«Le Seigneur est proche de nous, au point de se faire homme. Il vient pour communiquer sa joie, la joie de l’Amour Divin»

 Lectures : Troisième dimanche temps du temps de l’Avent

Bien aimés de Dieu, le troisième dimanche de l’Avent est dit « le dimanche de la joie ». « Savoir que Dieu est proche, attentif et plein de compassion, (…), qu’il est un père miséricordieux qui s’intéresse à nous dans le respect de notre liberté, est motif d’une joie profonde » (saint Jean-Paul II). Alors ce dimanche est celui de la joie parce que nous sommes tout simplement dans une attente joyeuse de la célébration annuelle de la naissance de Jésus, qui vient de Dieu pour nous sauver. Continuer la lecture de Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?

Il est le Dieu des vivants

«La présence du Christ dans notre vie est le signe de la résurrection qui est à l’oeuvre déjà dans le présent, maintenant même et non plus seulement à la fin des temps»

 Lectures : Trente deuxième dimanche temps ordinaire

LA RÉSURRECTION D’ENTRE LES MORTS TRANSFIGURE LA VIE DÈS MAINTENANT

Bien aimés de Dieu, la Parole de Dieu nous adressent aujourd’hui un message d’espérance. Elle nous parlent de la résurrection des morts et de la vie en Dieu. Plus qu’un dogme, la résurrection fait partie de notre foi. C’est même le plus important car il nous montre le but de toute notre existence. 

Dans la première lecture, nous trouvons un témoignage de foi extraordinaire à un moment où les empereurs grecs gouvernent la Palestine ; et où ils voulaient imposer leur civilisation, leur culture et leur religion. C’est dans ce contexte que le texte nous parle d’une mère et de ses sept fils qui ont été arrêtés. On veut les obliger à adhérer à la religion païenne. En choisissant de rester fidèles jusqu’à la mort, cette famille témoigne de sa foi en la résurrection. La mère et ses sept fils comprennent que Dieu ne peut abandonner ses enfants. Ce témoignage peut aussi nous faire penser à tous les chrétiens d’aujourd’hui qui sont persécutés à cause de leur foi. Nous en avons de nombreux témoignages dans divers pays du monde mais aussi chez nous, jusque dans nos églises.  Continuer la lecture de Il est le Dieu des vivants

Tous saints : Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse

«Les saints sont comme nous parce que tous différents, mais, comme nous et avec nous, ils boivent tous à la même source de la sainteté..

 Lectures : Fête de tous les saints

Bien aimés de Dieu chers frères et sœurs dans la sainteté, oui je dis bien chers saints et saintes en Dieu, les saints que nous aimons tant invoqués et priés chaque jour sont des gens comme vous et moi ! Certes, il est difficile d’imaginer un monde varié, à la fois plus uni et différent, que le Paradis. C’est possible que chaque messe est un véritable moment révélateur de cette une foule immense de toutes nations, tribus, peuples et langues qui se tient devant le Trône et devant l’Agneau et qui est vêtu de sainteté. Car ne peuvent se tenir devant le Trône de Dieu et devant l’Agneau avec des palmes en mains que celles et ceux qui sont vêtus de robes blanches ; c’est-à-dire les saints. Dans cet ensemble nous avons des enfants, des personnes âgées, des ingénieurs tout comme des bricoleurs, des hauts cadres d’entreprises et de simples ouvriers ; nous avons également des laïcs et des prêtres, des consacrés, des humbles sacristains, nous avons aussi des châtelains et des « sans-domicile fixe ».. C’est la manifestation la plus belle de ce que le Christ est venu réaliser :
faire de tous les peuples une seule famille de disciples missionnaires et de saints. Le Christ a voulu que tous les hommes, sans exclusion ni discrimination aucune, puissent trouver leur place dans l’Église, car tous, nous sommes appelés à la sainteté par le baptême, c’est-à-dire, tous appelés à entrer en communion avec Lui pour partager sa divinité parce qu’Il a pris notre humanité. Continuer la lecture de Tous saints : Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse

L’étranger revient sur ses pas et rend gloire à Dieu

«Dieu, dans son amour, s’intéresse à l’humanité entière. Son grand projet c’est de rassembler tous les hommes du monde.»

 Lectures : Vingt huitième dimanche temps ordinaire

Bien aimés de Dieu, au temps de Jésus, être lépreux était une maladie honteuse qui obligeait les malades à vivre en dehors de la société, C’était des exclus, des intouchables, ce qui rendait leur situation encore plus pénible ! Plus de vie de famille, plus d’amis, plus de soins…

Dix lépreux alors sont venus de loin supplier Jésus pour qu’Il les guérisse. Et Jésus, dans sa bonté compatissante, les a tous guéris. Il leur a dit : « Allez vous montrer aux prêtres », et « sur la route, ils se sont trouvés guéris ». Mais, un seul a pensé à revenir vers Jésus pour Lui dire « Merci ». Et Jésus en a été étonné. Alors, pour le récompenser, Jésus lui a dit : « ta foi t’a sauvé ». Non seulement il a été guéri de sa lèpre mais guéri de son péché. Continuer la lecture de L’étranger revient sur ses pas et rend gloire à Dieu

Tu as reçu le bonheur, et Lazare, le malheur

« Pauvre ou riche, ouvrons notre cœur pour nous préparer à la rencontre avec Dieu. Nous verrons le triomphe de l’amour sur la mort.»

 Lectures : Vingt sixième dimanche temps ordinaire

Frères et sœurs,

Bien aimés de Dieu, Avec l’histoire du Pauvre Lazare, nous nous trouvons directement plongés dans la vie après la mort avec un renversement de situation : celui qui été comblé pendant sa vie sur terre se retrouve en enfer ; celui qui a été malheureux ici-bas se retrouve au Paradis. Bien sûr, cette histoire que nous rapporte Jésus, nous invite à nous interroger sur la manière dont nous vivons notre vie présente.

Alors, regardons d’un peu plus près l’attitude du mauvais riche. Trois caractéristiques me semblent importantes à reprendre. Tout d’abord, il a un cœur fermé ; un cœur fermé à Dieu et fermé aux autres et bien évidement au pauvre Lazare qui gît devant chez lui. Nous retrouvons ici un danger souvent évoqué chez Jésus. Le danger des richesses. L’abondance des richesses qui nous donne l’illusion d’être comblé et, par conséquent, qui risque aussi de fermer le cœur à Dieu. Il est bien connu que ceux qui vivent dans le besoin ont plus naturellement un cœur ouvert à Dieu, tandis que ceux qui vivent dans l’opulence ont plus de difficultés à reconnaître qu’ils ont besoin de Dieu. Continuer la lecture de Tu as reçu le bonheur, et Lazare, le malheur

Demandez, on vous donnera

« Osons dire « Père », en mettant dans ce nom plus de confiance, plus d’assurance et plus de tendresse. »

Lectures : Dix-septième dimanche temps ordinaire

Bien aimés de Dieu, en voyant Jésus leur maitre en prière les disciples ont eu eux même un grand désir de prier. Alors l’un d’eux s’approche du Christ et lui demande : « Seigneur Apprends-nous à prier« . Jésus lui répond : « quand vous priez dite : « Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel …   » ». Cette prière que Jésus enseigne à ses disciples aujourd’hui est avant tout l’expression d’une attitude spirituelle du chrétien. Combien de fois, nous nous découvrons très faible dans la prière ou même incapable de prier ou encore impossible de dire une prière qui plaise à Dieu et qu’il puisse exaucer ? N’est-ce pas en ces moments que nous demandons à des proches de prier avec nous et pour nous ? Continuer la lecture de Demandez, on vous donnera

Marthe le reçut. Marie a choisi la meilleure part

« Dans toutes vos œuvres de charité n’oubliez pas que vous les faites avec le Seigneur et pour le Seigneur »

Lectures : Seizième dimanche temps ordinaire

Bien aimés de Dieu, la liturgie de la parole de ce jour nous interpelle sur une attitude très importante: l’accueil. Au temps d’Abraham l’on devait l’hospitalité à tous les voyageurs et aux étrangers de passage parce qu’ils étaient loin de chez eux et parce qu’ils ne représentaient pas de danger particulier. Aussi parce qu’avec les étrangers l’on pouvait s’informer de ce qui se passait ailleurs. Ils étaient malgré eux des messagers, des porteurs de bonnes ou mauvaises nouvelles. Même si le récit de l’hospitalité réservée par Abraham aux trois visiteurs qui se présentent à lui extrapole les marques d’attention envers ces inconnus, il est fidèle aux us et coutumes de l’époque. Son empressement à accueillir ces étrangers de passage et les soins dont il les entoure s’explique par le caractère particulier de cette rencontre. Les visiteurs ne sont pas de simples voyageurs de passage. Il s’agit du Seigneur Lui-même qui visite Abraham. Le Seigneur apparut donc à Abraham; et il n’est pas seul. Ils sont trois hommes qui se tiennent debout près de lui. C’est dire que le Seigneur ne voyage pas seul. Les deux autres personnages pourraient si nécessaire témoigner de la véracité de la nouvelle dont il est le messager. Et la Nouvelle que le Seigneur et ses messagers annoncent concerne Abraham et Sara : « au temps fixé pour la naissance, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils. » Continuer la lecture de Marthe le reçut. Marie a choisi la meilleure part

Le Maître de Moisson : Votre paix ira reposer sur lui

« Le Christ compte sur nous pour être ses messagers auprès de ceux et celles qui sont sur notre route. »

Lectures : Quatorzième dimanche temps ordinaire

Bien aimés de Dieu, les textes bibliques de ce quatorzième dimanche du temps ordinaire nous annoncent une bonne nouvelle. Le prophète Isaïe dans la première lecture, nous invite à la joie, une joie qui est donnée par Dieu lui-même. Il nous parle de « cieux nouveaux », de « terre nouvelle », de « Jérusalem nouvelle ». Il annonce même une paix « qui déborde comme un torrent ». Cette paix, chers frères et sœurs, ce n’est pas seulement une absence de guerre, c’est d’abord la plénitude de la présence de Dieu. C’est cela la véritable Paix dont notre monde aujourd’hui a besoin. Quand l’Église est dévastée par les persécutions et les scandales de toute sorte, la Parole de Dieu que nous méditons avec le Prophète Isaïe fait écho d’un message d’espérance. Dans l’épreuve, le Seigneur est là pour nous combler de sa joie et de sa paix. Le mal n’aura jamais le dernier mot, mais notre cœur sera toujours dans l’allégresse. Continuer la lecture de Le Maître de Moisson : Votre paix ira reposer sur lui