2e Dimanche de l’Avent – Mt 3, 1-12
On dit que le fondement de l’Avent réside dans le mot « attendre ». Et plus précisément : « attendre » et « être attendu ».
Décédé il y a quelques jours, exactement 25 novembre dernier, Christian Bobin, un écrivain et poète singulier, confiait dans un de ses livres (je le cite): « Je suis attendu. Je ne sais pas où, je ne sais pas par quoi ou par qui, mais je suis certain d’être attendu » !
Oui, l’homme, dans sa vie, est en attente constante. Cependant, il y a différentes manières d’attendre. Si le temps n’est pas rempli d’une présence dotée de sens, l’attente risque de devenir insupportable. Quand au contraire le temps est doté de sens, et qu’en chaque instant nous percevons quelque chose de valable, alors la joie de l’attente rend le présent plus précieux.