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La vie chrétienne est un chemin qui nous mène droit vers la maison du Père

V dimanche de Pâques – Jn 14, 1-12

Chers frères er sœurs,

la vie nous appelle sans cesse à dire au revoir, à nous détacher et à tourner la page. Mais dans chacun de ces passages, nous ne sommes jamais seuls, même si le tentateur essaiera toujours de nous persuader que nous sommes abandonnés et orphelins.

C’était le cas des apôtres dont nous parle l’évangile de ce dimanche. En effet, lorsque nous nous sentons égarés, abandonnés – le sentiment d’être perdus nous accompagne également. L’absence de l’autre fait disparaître les repères. L’autre est une direction. Son absence nous jette dans le désarroi : que dois-je faire maintenant ? Continuer la lecture de La vie chrétienne est un chemin qui nous mène droit vers la maison du Père

Le mois de Marie

Le mois de Marie

La dédicace d’un mois à une dévotion particulière est une forme de piété populaire relativement récente dont on ne trouve guère l’usage général avant le XVIIIe siècle. Eh bien, le mois de mai, appelé le mois de Marie, est le plus ancien et le plus connu des mois consacrés à une dévotion particulière, officiellement depuis 1724.

C’est un mois durant lequel, de façon privilégiée, nous pouvons installer notre demeure dans le Cœur de Marie, comme lorsque nous pénétrons dans l’un de ses sanctuaires dont la France est si riche, soudain enveloppés de silence, de paix, de pénombre et de fraîcheur, laissant à l’extérieur tout le poids du jour et des ans, tous les soucis implacables et les remords sans retour. Marie est Celle qui nous accueille et qui nous serre dans ses bras et dans les plis de son manteau de miséricorde car Elle ne veut perdre aucun de ces petits qui sont ceux de son Fils et qui donc, sont aussi les siens.

Paul Claudel (1868-1955), converti par la Sainte Vierge à Notre-Dame de Paris le 25 décembre 1886, écrivit un poème où il chante la douceur et la légèreté du mois de Marie : 

« La double rose incertaine
Qui s’effeuille sur la cire,
La flamme comme une haleine
Qui regarde et respire,
C’est mon âme tout entière
Pénitente et attendrie,
Qui surveille vos paupières !
Acceptez cela, Marie !
Et voici que sous le rocher,
Sous le poids de l’homme qui pèche,
Une source a recommencé
Comme une gorgée d’eau fraîche !»

(Visages radieux. Le mois de Marie, 1935).

Rappelons enfin que depuis le 10 février 1638 la France est officiellement consacrée à la Sainte Vierge suite au vœu prononcé par le roi Louis XIII. Profitons donc de ce mois qui lui est dédié pour remercier la Mère du Sauveur de sa puissante protection.

Père Stanislas