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Conseil Paroissial des Affaires économiques

Présidé par le Père Stanislas Stawicki, ce conseil se compose de :

– Arlette Aubertin vice présidente
– Catherine Mazoyer
– Alain Raynal
– Philippe Capron
– Marina Lauret
– Stéphane Lavanant
– François de Bernis ( délégué diocesain )
– Eric Lenfant ( invité)
– Guy Didier ( invité)

Le code de Droit Canonique fait désormais une obligation à tout administrateur des biens de l’Eglise d’être assisté dans sa tâche par un conseil. C’est le cas du curé pour sa Paroisse.

Le Conseil, présidé par le curé, est composé de trois à douze membres.

Les conseillers sont nommés par le curé, avec l’accord exprès de l’archevêque, sur proposition du curé. Le mandat est de 6 ans, renouvelable une fois, sauf dérogation. Le Conseil est renouvelé par tiers, tous les deux ans.

Les responsabilités économiques de la Paroisse peuvent être synthétisées comme suit

Quelques principes élémentaires

  • – Traduire financièrement les choix pastoraux
  • – Assurer l’équilibre des recettes et des dépenses
  • – Outre la bonne gestion de la Paroisse, prendre en compte la nécessité de servir le bien commun de tout le Diocèse et de l’Eglise

La gestion proprement dite

  • – Gérer le personnel laïc
  • – Maîtriser la gestion du patrimoine immobilier
  • – veiller aux campagnes du Denier de l’Eglise
  • – Optimiser la gestion de la trésorerie de la Paroisse
  • – Établir budgets et comptes de la Paroisse
  • – assurer la gestion des achats et des fournitures

Les passations

  • – Préparer et suivre les passations
  • – Constituer la mémoire de la Paroisse

En donnant son avis ou son consentement, le Conseil économique paroissial agit, non seulement par souci de bonne gestion de la paroisse mais aussi avec la volonté de servir le bien commun de tout le diocèse et avec un esprit de solidarité envers tous.

PRODUITS DE FONCTIONNEMENT (en EUR)

Type Produit20212020Var.
Denier de l'église78 184,1069 807,7112,0%
Quêtes35 122,15 22 688,5754,8%
Casuel & Messes14 144,17 23 022,84 -38,6%
Offrandes & dons20 859,22 19 050,009,5%
Autres ress.fidèles360 755,28-52,3%
Ress Diverses28 416,51 27 502,26 3,3%
Revenus Immobiliers1 906
Total recettes 178 992214 350.889,9%

CHARGES DE FONCTIONNEMENT (EUR)

Type de Charge20212020Var.
Frais Clergé45 232,4047 601,60-5,0%
Frais Laïcs63 451,6467 225,03-5,6%
Frais Immeubles51 238,1435 896,8742,7%
Fourn. Culte et Fidèles13 159,907 910,08 66,4%
Autres frais34 500,7231 329,6310,1%
Solidarité diocésaine20 233,0026 848,00-24,6%
Autres charges pastorales 4 227,077 072,35-40,2%
Total dépenses 232 043 223 8843,6%
Résultat de fonctionnement-53 051-61 057

 

 

 

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    Méfiez-vous des scribes !

    Lectures du jour : 

    Méfiez-vous des scribes !

    La première lecture de ce dimanche nous raconte l’épisode du prophète Elie et de la veuve de Sarepta. Cette femme, étant veuve, n’hésite pas à sacrifier la seule nourriture qui lui reste, à elle et à son fils, pour nourrir le prophète Elie – confiante dans la Parole du Seigneur qui lui est parvenue par la bouche de son prophète: « N’aie pas peur… car la vase d’huile point ne se videra, jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre ».

    L’évangile de ce dimanche met devant nos yeux une autre veuve, venue déposer dans le trésor du Temple deux piécettes: tout ce qu’elle possédait. Seul Jésus remarque le geste discret de cette femme et déclare à son sujet: « Amen, je vous le dis: cette pauvre veuve a donné plus que tout le monde. Car tous, ils ont pris de leur superflu, mais, elle, elle a pris sur son indigence: elle a tout donné, tout ce qu’elle avait pour vivre ».

    Que nous enseignent ces deux veuves?

    Elles nous enseignent avant tout que le véritable don est total, discret et gratuit. En effet, la pauvre veuve de l’évangile aurait pu offrir à Dieu une piécette, et garder l’autre pour elle, vu sa situation de précarité. Mais telle n’est pas sa logique. Elle donne tout. Et elle le fait discrètement, car donner ce n’est pas marchander pour retirer de la satisfaction ou de la reconnaissance. Le vrai don s’accompagne toujours de la discrétion et de la gratuité.

    On raconte qu’un jour Dieu a organisé une grande fête au ciel, en y invitant toutes les vertus: foi, espérance, charité, courage, justice, prudence, vérité, fidélité.., toutes sont venues au rendez-vous. Toutes se sont présentées, saluées, échangées entre elles, partagées leurs expériences. Cependant, deux vertus ce sont soigneusement évitées. Elles avez du mal à se rencontre et à se parler. En le remarquant, Dieu Lui-même les a cherché. Il a amené l’une à l’autre en disant: « Charité, voici la gratuité ». Elles se sont saluées, mais dès que Dieu les a laissé pour aller parler aux autres, elles se sont tout de suite séparées!

    Le message de cette petite histoire est tel que seulement à Dieu, et en Dieu – qu’il est possible de réunir la charité et la gratuité. En effet, l’homme, en se donnant, cherche toujours à retirer quelques satisfactions, quelques profits ou quelques  reconnaissances. Il a du mal à se donner totalement, discrètement et gratuitement.

    Voilà pourquoi Jésus nous dit dans l’évangile de ce dimanche: « Méfiez-vous des scribes », c’est-à-dire méfiez-vous des séducteurs! De ceux qui veulent être aimés sans jamais s’impliquer pleinement; de ceux qui ne cherchent qu’à s’assurer un avantage sur les autres. En effet, il y a des gens qui, où qu’ils soient, font du bruit: ils sont comme des enfants qui demandent constamment qu’on les regarde. Ils utilisent tout pour être vus. Ils ne se soucient pas des autres. Pour eux, l’autre, est quelqu’un qu’ils peuvent utiliser pour être vu et admirés.

    Ces personnes sont généralement très dangereuses. Voilà pourquoi Jésus nous suggère de nous en éloigner: « Méfiez-vous des scribes ». Les scribes auxquels il fait allusion, semblent correspondre à cette description du séducteur manipulateur. Ils utilisent même de bonnes choses comme la prière, la prédication, les actions caritatives, la liturgie et les événements publics pour atteindre leur but, celui d’être vus et admirés.

    Et puis, les séducteurs établissent toujours des relations asymétriques, c’est-à-dire s’entourent de personnes généralement faibles, car ce n’est qu’ainsi qu’ils peuvent occuper constamment la scène.

    Au contraire, ceux qui aiment vraiment ne font pas de bruit, tout comme les deux pièces de monnaie que la pauvre veuve jette dans le trésor du temple sous le regard de Jésus. Pour Jésus, cette femme est le modèle de ceux qui savent jouer le jeu à fond dans les relations, ne gardant rien pour eux, et ne trompant pas. Elle se jette dans ce type de la relation discrète et gratuite, tout comme elle jette ces deux pièces de monnaie dans le trésor.

    On peut dire que deux logiques s’affrontent dans l’Evangile de ce dimanche: celle du « pour soi », et celle du « pour l’autre ». A la première logique est lié le verbe « prendre pour soi »; à la seconde, le verbe « donner pour l’autre », et surtout se donner totalement, gratuitement et discrètement. Puissions-nous entrer davantage dans la seconde logique. C’est la logique du Royaume des cieux que Jésus en premier a mis en pratique.

    Autre homélies du Père Stanislas

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    Edito

    Méfiance! Un mot qu’on souhaiterait voir banni de toutes les langues. Se méfier de quelqu’un, c’est ne pas avoir foi en lui. En effet, méfiance s’oppose à la confiance. Et pourtant, Jésus n’hésite pas de nous avertir dans l’évangile de ce dimanche: « Méfiez-vous des scribes », c’est-à-dire des séducteurs, de ceux qui veulent être aimés sans jamais s’impliquer pleinement; de ceux qui ne cherchent qu’à s’assurer un avantage sur les autres. Eh bien, à ces scribes-séducteurs, Jésus présente une pauvre veuve qui donne tout, et qui y met tout son coeur.
    On peut dire que deux logiques s’affrontent dans l’Evangile de ce dimanche: celle du « pour soi », et celle du « pour l’autre ». A la première logique est lié le verbe « prendre pour soi »; à la seconde le verbe « donner pour l’autre ».
    C’est dans cette logique que notre paroisse Saint Jacques – Saint Christophe cherche à vivre sa dimension caritative à travers l’épicerie solidaire, le café du jeudi matin, l’hiver solidaire, la maraude de chaque vendredi soir, les écrivains publics et l’attention à des migrants.
    Je voudrais vous informer que le Père Christophe Hermanowicz sera à mes côtés pour assurer l’animation et la coordination de cet élan caritatif au sein de notre communauté paroissiale avec le soutien de l’ensemble de nos bénévoles qui participent avec un grand dévouement à ces activités.
    Que le Père Christophe en soit remercié. Son apport sera précieux et nous permettra de poursuivre les actions caritatives de notre paroisse qu’il connaît parfaitement pour les avoir soutenues et développées pendant six années.

    Père Stanislas

    Il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup

    “Je n’oublie pas que le mot « curé » vient de l’expression latine « cura animarum », et signifie « prendre soin des âmes »

    Lectures du jour : 

    XXIV Dimanche – Mc 8,27-35

    L’Evangile de ce dimanche met essentiellement en scène deux personnages: Pierre et Jésus. L’un interroge; l’autre cherche à répondre. L’un donne son consentement au chemin de la Passion; l’autre se révolte quand il entrevoit ce chemin. Deux figures contrastées, mais dont la confiance mutuelle et le dialogue – permettent aussi bien une belle confession de la foi que les vifs reproches.

    Mes frères et sœurs, c’est grâce à ce dialogue, grâce à cette relation authentique sans faux-semblants de la part de Pierre, que Jésus formera en lui la capacité de vouloir ce que Dieu veut. En effet, en disant à Pierre « passe derrière moi, Satan » – Jésus précise: car « tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes ».

    Mais comment savoir que telles pensées viennent de Dieu et d’autres des hommes ? Continuer la lecture de Il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup