Il louera la vigne à d’autres vignerons -08/10/2017

« Par cette communion, l’homme devient sarment du vrai cep. Vivifié par l’amour qui unit Jésus et son Père, il porte du fruit qui glorifie le Père. »

Lectures : 27ieme dimanche temps ordinaire : Ez18,25-28/Ph2,1-11/Mt21,28-32

« Il louera la vigne à d’autres vignerons » (Mt 21, 33-43)

LA VIGNE

Dieu s’occupe attentivement de sa vigne, image du peuple d’Israël dans l’Ancien Testament, mais le peuple ne répond pas aux soins du Seigneur. Ce qu’Israël n’a pu donner à Dieu, Jésus le lui donne. Il est la vigne qui rend le cep authentique, digne de son nom. Il est l’Israël véritable. Il a été planté par son Père, entouré de soins et émondé afin de porter du fruit abondant (Jn 15,1ss ; Mt 15,13). Il porte en effet du fruit en donnant sa vie, en versant son sang, suprême preuve d’amour (Jn 15,9.13) ; et le vin, fruit de la vigne, sera, dans le mystère eucharistique, le signe sacramentel de ce sang versé pour sceller l’Alliance Nouvelle ; il sera le moyen de communier à l’amour de Jésus, de demeurer en lui (Mt 26,27ss).

Il est la vigne et nous les sarments, comme il est le Corps et nous les membres. La vigne véritable, c’est lui, mais c’est aussi son Eglise, dont les membres sont en communion avec lui. Sans cette communion, nous ne pouvons rien faire : seul Jésus, vrai cep, peut porter un fruit qui glorifie le vigneron, son Père. Sans la communion avec lui, nous sommes des sarments détachés du cep, privés de sève, stériles, bons pour le feu (Jn 15,4ss). A cette communion, tous les hommes sont appelés par l’amour du Père et du Fils : appel gratuit, car c’est Jésus qui choisit ceux qui deviennent ses sarments, ses disciples ; ce n’est pas eux qui le choisissent (Jn 15,16). Par cette  communion, l’homme devient sarment du vrai cep. Vivifié par l’amour qui unit Jésus et son Père, il porte du fruit qui glorifie le Père. Il communie ainsi à la joie du Fils qui est de glorifier son Père (Jn 15,8-11). Tel est le mystère de la vraie vigne : du Christ et de l’Eglise, il exprime l’union féconde et la joie qui demeure, parfaite et éternelle (cf. Jn 17,23)

Extrait du Vocabulaire de Théologie Biblique
Sous la direction de Xavier-Léon Dufour
Edition du Cerf 1977

Rodrigue Chabi

Christophe Hermanowicz (sources diverses)

1. Homélie

Orgue :Au grand Orgue, Guy Didier

– Entrée: « Ciacona » (Johan Pachelbel)
– Offertoire: « Toccata en ut mineur, « ALLEGRO », (G. Muffat)
– Communion: »ADAGIO » de la Toccata, adagio et fugue en UT majeur (J.S Bach)
– Sortie: « Grand Choeur » (César Franck)

Sur wikipedia :

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