Archives par mot-clé : Abraham

Choisissez de grandir au moins dix fois par jour !

« Dieu n’aime pas nos fragilités en tant que telles. Ce qu’il aime, c’est notre foi et notre attitude de confiance vis-à-vis de Lui. »

Lectures de ce dimanche

Il y a beaucoup de mouvements dans la scène évangélique de ce dimanche :

  • Jésus qui monte et qui descend d’une barque.
  • La foule qui se presse sur les bords du lac pour écouter Jésus prêcher.
  • Les pêcheurs qui, faisant confiance à Jésus, repartent en mer lancer leurs filets, puis les rapportent prêts à craquer, enfin rangent leur matériel pour suivre Jésus.
  • Même les barques sont en mouvement: « elles enfonçaient »– nous relate l’évangéliste Luc.
  • Et surtout, surtout un mouvement fondamental de Simon-Pierre. Il tombe aux genoux de Jésus en disant: « Eloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur ».

Frères et sœurs, habituellement, face à un échec, la première réaction est l’amertume et la colère. Cela devait être plus ou moins la condition de Simon-Pierre dont nous parle l’Évangile de ce dimanche. En fait, Pierre et ses compagnons ont peiné toute la nuit sans rien prendre. Continuer la lecture de Choisissez de grandir au moins dix fois par jour !

Il est le Dieu des vivants

«La présence du Christ dans notre vie est le signe de la résurrection qui est à l’oeuvre déjà dans le présent, maintenant même et non plus seulement à la fin des temps»

 Lectures : Trente deuxième dimanche temps ordinaire

LA RÉSURRECTION D’ENTRE LES MORTS TRANSFIGURE LA VIE DÈS MAINTENANT

Bien aimés de Dieu, la Parole de Dieu nous adressent aujourd’hui un message d’espérance. Elle nous parlent de la résurrection des morts et de la vie en Dieu. Plus qu’un dogme, la résurrection fait partie de notre foi. C’est même le plus important car il nous montre le but de toute notre existence. 

Dans la première lecture, nous trouvons un témoignage de foi extraordinaire à un moment où les empereurs grecs gouvernent la Palestine ; et où ils voulaient imposer leur civilisation, leur culture et leur religion. C’est dans ce contexte que le texte nous parle d’une mère et de ses sept fils qui ont été arrêtés. On veut les obliger à adhérer à la religion païenne. En choisissant de rester fidèles jusqu’à la mort, cette famille témoigne de sa foi en la résurrection. La mère et ses sept fils comprennent que Dieu ne peut abandonner ses enfants. Ce témoignage peut aussi nous faire penser à tous les chrétiens d’aujourd’hui qui sont persécutés à cause de leur foi. Nous en avons de nombreux témoignages dans divers pays du monde mais aussi chez nous, jusque dans nos églises.  Continuer la lecture de Il est le Dieu des vivants

Tu as reçu le bonheur, et Lazare, le malheur

« Pauvre ou riche, ouvrons notre cœur pour nous préparer à la rencontre avec Dieu. Nous verrons le triomphe de l’amour sur la mort.»

 Lectures : Vingt sixième dimanche temps ordinaire

Frères et sœurs,

Bien aimés de Dieu, Avec l’histoire du Pauvre Lazare, nous nous trouvons directement plongés dans la vie après la mort avec un renversement de situation : celui qui été comblé pendant sa vie sur terre se retrouve en enfer ; celui qui a été malheureux ici-bas se retrouve au Paradis. Bien sûr, cette histoire que nous rapporte Jésus, nous invite à nous interroger sur la manière dont nous vivons notre vie présente.

Alors, regardons d’un peu plus près l’attitude du mauvais riche. Trois caractéristiques me semblent importantes à reprendre. Tout d’abord, il a un cœur fermé ; un cœur fermé à Dieu et fermé aux autres et bien évidement au pauvre Lazare qui gît devant chez lui. Nous retrouvons ici un danger souvent évoqué chez Jésus. Le danger des richesses. L’abondance des richesses qui nous donne l’illusion d’être comblé et, par conséquent, qui risque aussi de fermer le cœur à Dieu. Il est bien connu que ceux qui vivent dans le besoin ont plus naturellement un cœur ouvert à Dieu, tandis que ceux qui vivent dans l’opulence ont plus de difficultés à reconnaître qu’ils ont besoin de Dieu. Continuer la lecture de Tu as reçu le bonheur, et Lazare, le malheur

Demandez, on vous donnera

« Osons dire « Père », en mettant dans ce nom plus de confiance, plus d’assurance et plus de tendresse. »

Lectures : Dix-septième dimanche temps ordinaire

Bien aimés de Dieu, en voyant Jésus leur maitre en prière les disciples ont eu eux même un grand désir de prier. Alors l’un d’eux s’approche du Christ et lui demande : « Seigneur Apprends-nous à prier« . Jésus lui répond : « quand vous priez dite : « Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel …   » ». Cette prière que Jésus enseigne à ses disciples aujourd’hui est avant tout l’expression d’une attitude spirituelle du chrétien. Combien de fois, nous nous découvrons très faible dans la prière ou même incapable de prier ou encore impossible de dire une prière qui plaise à Dieu et qu’il puisse exaucer ? N’est-ce pas en ces moments que nous demandons à des proches de prier avec nous et pour nous ? Continuer la lecture de Demandez, on vous donnera

Marthe le reçut. Marie a choisi la meilleure part

« Dans toutes vos œuvres de charité n’oubliez pas que vous les faites avec le Seigneur et pour le Seigneur »

Lectures : Seizième dimanche temps ordinaire

Bien aimés de Dieu, la liturgie de la parole de ce jour nous interpelle sur une attitude très importante: l’accueil. Au temps d’Abraham l’on devait l’hospitalité à tous les voyageurs et aux étrangers de passage parce qu’ils étaient loin de chez eux et parce qu’ils ne représentaient pas de danger particulier. Aussi parce qu’avec les étrangers l’on pouvait s’informer de ce qui se passait ailleurs. Ils étaient malgré eux des messagers, des porteurs de bonnes ou mauvaises nouvelles. Même si le récit de l’hospitalité réservée par Abraham aux trois visiteurs qui se présentent à lui extrapole les marques d’attention envers ces inconnus, il est fidèle aux us et coutumes de l’époque. Son empressement à accueillir ces étrangers de passage et les soins dont il les entoure s’explique par le caractère particulier de cette rencontre. Les visiteurs ne sont pas de simples voyageurs de passage. Il s’agit du Seigneur Lui-même qui visite Abraham. Le Seigneur apparut donc à Abraham; et il n’est pas seul. Ils sont trois hommes qui se tiennent debout près de lui. C’est dire que le Seigneur ne voyage pas seul. Les deux autres personnages pourraient si nécessaire témoigner de la véracité de la nouvelle dont il est le messager. Et la Nouvelle que le Seigneur et ses messagers annoncent concerne Abraham et Sara : « au temps fixé pour la naissance, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils. » Continuer la lecture de Marthe le reçut. Marie a choisi la meilleure part