Archives par mot-clé : Loi

3EME DIMANCHE DE CAREME : Dieu Libérateur

Dans ce temps de Carême, chaque dimanche, nous fait aborder un angle fondamental du Mystère Pascal. Après l’appel à aller au Désert et l’épreuve des tentations, la Transfiguration sur la Montagne comme signe de la manifestation de la gloire de Dieu, aujourd’hui, c’est l’entrée dans le Temple, lieu symbolique de la foi juive. Cette visite de Jésus dans le Temple est à placer dans le cadre d’un renouveau spirituel. Par son geste, Jésus purifie et débarrasse le Temple de toute souillure. Il instaure donc une ère nouvelle de purification désormais, du temple physique, on est passé au Temple spirituel (Corps du Christ). Ainsi, par son geste, Jésus tire le vrai de notre condition humaine. Recevoir ce que Jésus dit, dispose chacun de nous à pouvoir Le suivre plus en vérité à partir de sa propre situation. Les textes bibliques de ce jour nous révèlent donc un Dieu libérateur qui se fait proche de l’homme. Dans cette proximité, IL se révèle à nous en nous relevant de notre condition déchue. À travers l’exemple d’Israël, Dieu nous montre comment IL libère son peuple de l’esclavage de l’Égypte. Aujourd’hui encore, IL nous invite à faire un pas de plus en sortant de l’engrenage du péché. Par ses lois et ses commandements, IL nous apprend à vivre en harmonie les uns avec les autres. Par la discipline imposée à notre corps (privation), nous nous rapprochons de Lui et Lui, IL nous aime et IL nous accorde sa miséricorde qui nous prépare à la célébration de sa Pâque. Cette invitation à la miséricorde est une action de grâce qu’il faudra rendre à Dieu qui nous libère du péché. C’est pourquoi, IL nous enseigne comment il faut vivre pour rester dans l’alliance et accueillir sa bénédiction. Plus tard, l’apôtre Pierre reconnaîtra que les paroles de Jésus sont celles de la Vie éternelle. Tout au long de ce Carême, nous sommes invités à lire et à relire la Parole Dieu. Car elle contient les graines de l’amour qui est en Dieu.

Pierre DIBI

 

Lectures :

Les autres homélies du Père Pierre Dibi

 

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Évangile du jour :

Évangile Jean (2, 13-25)

« Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai »

Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait. Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.

Messe dominicale 29 mars 2020 : Je suis la résurrection et la vie

«Dieu veut qu’aujourd’hui, et chaque jour, des hommes et des femmes se convertissent à l’amitié véritable, à la vie plus forte que la maladie et la mort.»

 Lectures : Cinquième dimanche de Carême

Un Évangile de l’amitié.

Chers amis paroissiens,

Jésus avait l’habitude de visiter, à Béthanie, tout proche de Jérusalem, ses amis, Lazare, Marthe et Marie qui étaient frères et sœurs. Jésus avait des amis.

Nous en faisons parfois ou souvent l’expérience, quand je deviens l’ami de quelqu’un, je peux devenir l’ami de ses frères et sœurs, de sa famille, je peux devenir l’ami de ses amis. L’amitié est une grâce extraordinaire dans la vie. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un ami ou une véritable amie. Même dans un couple, « l’amour d’attirance » n’y suffit pas, il faut grandir dans « l’amour d’amitié » qui fait que des conjoints peuvent s’accueillir en leur âme profonde, il faut grandir aussi dans « l’amour de charité » que Dieu seul peut allumer en nos cœurs. C’est l’amour à la manière de Jésus. C’est l’amour dans la liberté et la force de l’Esprit-Saint. « Restez chez vous » ! Restez à Béthanie, avec votre conjoint, avec vos enfants. Le slogan sanitaire à respecter est bien « restez chez vous ». L’Évangile aime : « demeurez », demeurez en vous, demeurez avec les autres, faites de la création votre maison commune, demeurez avec le Seigneur, le Maitre de la création ; goûtons l’amitié, en ce temps d’épidémie, comme anti-coronavirus de l’âme. « Je ne vous appelle plus serviteurs, je vous appelle mes amis ». Que nos maisons soient des Béthanie. Continuer la lecture de Messe dominicale 29 mars 2020 : Je suis la résurrection et la vie

Aimez vos ennemis

« Le Christ nous rappelle que la foi chrétienne n’engage pas à nous désolidariser du monde présent, elle nous appelle à nous y engager, à nous y investir.« 

Lectures : Septième Dimanche du temps ordinaire : dimanche de la parole

Dans le livre des Lévites (1ère lecture), nous trouvons deux commandements : « Soyez saints, car moi, le Seigneur, je suis saint » et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Nous n’en sommes pas encore à l’Évangile. Ces étonnantes paroles se trouvent déjà dans l’Ancien Testament. Le livre des Lévites est particulièrement sensible à la sainteté de Dieu. Cette révélation implique des exigences. Et parmi ces exigences, il y a l’amour fraternel : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Dès l’ancienne loi, on découvre que cet amour fraternel vaut mieux que tous les rites : c’était le signe de la présence de Dieu parmi les hommes. Cet appel du Lévitique n’était qu’une étape. Il se limitait aux liens du sang, de la race, de la famille, de la nation. Continuer la lecture de Aimez vos ennemis