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La comptabilité du Bon Dieu !

La comptabilité du Bon Dieu !

XXIV dimanche – Mt 18, 21-35

« Seigneur, si mon frère me fait du tort, combien de fois dois-je lui pardonner ? » – demande Pierre à Jésus. Cette question représente certainement la voix de la conscience de Pierre; la voix de la conscience de chacun de nous ; la conscience de celui qui veut se sentir bien. Autrement dit, Pierre cherche une mesure pour se sentir juste. Il veut quantifier l’amour, comme s’il voulait dire : « Maintenant, c’est assez ! Basta ! J’ai fait tout ce que j’avais à faire ».

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Heureux qui met sa foi dans le Seigneur

Lectures de ce dimanche

Heureux !!! Ce mot rejoint l’attente et le désir profond de tout être humain. Nous portons tous en nous un rêve de bonheur, mais la vie n’est pas clémente, souvent, elle nous rattrape avec son lot d’imprévus qui mettent à mal nos projets, de souffrances et de maladies qui nous surprennent et parfois nous écrasent, de confrontations à la violence, à la fragilité de nos existences, à la séparation, à la mort. Il y a ces malheurs dont personne n’est vraiment responsable et ceux causés par les bêtises, l’indifférence ou les méchancetés des hommes eux-mêmes.

Nous connaissons tous des personnes auxquelles tout dans la vie semble sourire et qui ne sont pas heureuses pour autant et d’autres auxquelles la vie semble ne faire aucun cadeau et dont la joie te l’enthousiasme nous émerveillent.

Alors, qu’est-ce qui peut nous rendre heureux, malgré tout ? c’est sans doute d’abord de savoir nous réjouir des petits bonheurs quotidiens, des petites victoires de chaque jour.  C’est probablement, aussi de déplacer le curseur de ce qui est essentiel à ce qui ne l’est pas : c’est la qualité de certaines relations, le partage de l’amour et de l’amitié, la paix intérieure, personnelle et la paix collectivement, une certaine cohérence de notre vie, un minimum de sécurité ; c’est aussi la santé, un certain équilibre de vie.

Les textes bibliques de ce jour nous invitent à choisir le chemin du bonheur : « Béni soit l’homme dont le Seigneur est la confiance » ; « Heureux qui met sa foi dans le Seigneur » ; « Si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, mais NON ! le Christ est resuscité d’entre les morts ». Dans ce passage des béatitudes de l’évangile de Luc, à tous ces gens venus sans doute là en raison de toutes les guérisons qu’Il a opérées précédemment, Jésus indique le chemin du bonheur à travers quatre affirmations : « Heureux êtes-vous si vous me laissez entrer dans vos existences y compris dans vos pauvreté, dans vos faims , dans vos chagrins, y compris dans votre péché, je serai avec vous ». 

Pour nous, Chrétiens baptisés, ce qui nous rend heureux, n’est-ce pas aussi, de faire l’expérience personnelle qu’en Jésus, quoi qu’il nous advienne dans notre existence, au sein de nos vies chahutées, bousculées par le stress, les soucis, parfois même dévastées, hélas pour certains, par de graves épreuves, Dieu vient nous rejoindre et prendre place dans nos vies. Le bonheur est de savoir Jésus à nos côtés pour affronter toutes nos difficultés à la lumière de sa propre vie. Notre véritable bonheur est dans la confiance en l’amour fidèle de Dieu.

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Effata : Il fait entendre les sourds et parler les muets

« N’oublions pas que tout geste, toute caresse d’un mot de tendresse – sont aussi une manière de communication; un mode d’évangélisation.« 

Lectures du jour : 

Homélie – XXIII dimanche – Mc 7, 31-37

L’Evangile de ce 23ème dimanche du temps ordinaire, nous rapporte une guérison d’un homme sourd et muet. Je ne sais pas si vous vous êtes déjà rendu compte que l’Évangéliste Marc est le seul parmi les quatre évangélistes à relater cet épisode?

C’est un texte éminemment charnel, puisqu’on y trouve oreilles, langue, doigts, salive… En effet, face à cet homme sourd et muet, Jésus accomplit un geste qui aura probablement étonné ceux qui l’ont amené à lui: il ose mettre ses doigts dans ses oreilles et lui toucher la langue avec sa propre salive.

N’aurait-il pas pu simplement poser la main sur lui? C’est d’ailleurs ce que lui demandent ceux qui ont amené cet homme. Eh bien, non! Tel un bon médecin, Jésus n’hésite pas à toucher la personne. Continuer la lecture de Effata : Il fait entendre les sourds et parler les muets