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Aimez vos ennemis

Le Christ nous rappelle que la foi chrétienne n’engage pas à nous désolidariser du monde présent, elle nous appelle à nous y engager, à nous y investir.

Lectures : Septième Dimanche du temps ordinaire : dimanche de la parole

Dans le livre des Lévites (1ère lecture), nous trouvons deux commandements : « Soyez saints, car moi, le Seigneur, je suis saint » et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Nous n’en sommes pas encore à l’Évangile. Ces étonnantes paroles se trouvent déjà dans l’Ancien Testament. Le livre des Lévites est particulièrement sensible à la sainteté de Dieu. Cette révélation implique des exigences. Et parmi ces exigences, il y a l’amour fraternel : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Dès l’ancienne loi, on découvre que cet amour fraternel vaut mieux que tous les rites : c’était le signe de la présence de Dieu parmi les hommes. Cet appel du Lévitique n’était qu’une étape. Il se limitait aux liens du sang, de la race, de la famille, de la nation. Continuer la lecture de Aimez vos ennemis

Le publicain était devenu juste, plutôt que le pharisien

“Ne plaçons pas un miroir entre Dieu et nous pour nous regarder. Laissons-nous regarder par Dieu qui nous aime tels que nous sommes.”

Lectures : Trentieme dimanche du temps ordinaire

Comme beaucoup de paraboles de Jésus, la parabole du pharisien et du publicain est une caricature. Non pas une caricature au sens péjoratif qu’on donne généralement au mot, mais du grand art, parce que la caricature est l’art de celui qui d’un trait de crayon, sait dire la vérité d’un personnage ou d’une situation. Le petit chef d’œuvre de Jésus, aujourd’hui, met en scène deux personnages typiques de la société de son temps : un pharisien et un publicain.

Pour bien saisir la saveur du portrait que Jésus en fait, il faut se rappeler que les pharisiens étaient des gens d’une grande rectitude morale, et non des hypocrites, comme on a tendance à le croire aujourd’hui. Ils étaient même très bien considérés à l’époque. Celui que décrit Jésus est même un super-pharisien par ses jeûnes et sa générosité. Il faut également se rappeler que les publicains étaient réellement de sales types ; non seulement collaborateurs de l’occupant romain, mais également voleurs, oppresseurs des petits, sans pitié pour les pauvres gens qu’ils n’hésitaient pas à faire vendre comme esclaves quand ils ne pouvaient pas payer les impôts qu’on leur réclamait. Ils avaient acheté leur fonction, souvent très cher, et ensuite, parce qu’ils fixaient arbitrairement l’assiette de l’impôt, ils se débrouillaient pour faire rapidement fortune sur le dos des gens. Continuer la lecture de Le publicain était devenu juste, plutôt que le pharisien

Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson

“Le Christ nous parle ainsi d’une union intime avec lui, de Lui faire confiance, d’être heureux avec Lui.”

Lectures : 20ième dimanche temps ordinaire : Pr 9, 1-6/Ep 5, 15-20/Jn 6, 51-58

« Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » (Jn 6, 51-58)

Chaque fois que, comme aujourd’hui, nous venons célébrer l’eucharistie, nous répondons à l’invitation du Seigneur. Nous nous rassemblons pour l’écouter et recevoir de Lui la vie en plénitude. En Lui, c’est la vie véritable qui s’offre à tous. L’évangile de ce dimanche revient sur le don que Jésus fait à l’humanité de son corps et de son sang. Si l’affirmation de Jésus «Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle» se réfère tout particulièrement à l’eucharistie, la portée de cette parole déborde beaucoup ce sacrement. Manger et boire sont les conditions indispensables de la vie, elles sont un don de Dieu. Continuer la lecture de Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson

https://vimeo.com/228503835