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Quiconque s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé

« Quand Jésus nous parle d’humilité et de gratuité , Il nous révèle Dieu

Lectures : Vingt deuxième dimanche temps ordinaire

Après ce temps d’été, nous voici arrivés au premier septembre. Chaque début d’année est l’occasion d’un re-départ. Chacune et chacun,dans ce monde difficile,  nous sommes invités à nous laisser interroger, pour le meilleur de nous-mêmes et pour les autres, sur la manière dont nous pouvons engager comme de bons serviteurs .Or dans les paroles de Jésus qui nous sont proposées, j’entends deux  mots-clés à retenir, lesquels ? : humilité et gratuité L’humilité n’a rien à voir avec une question de morale. Aujourd’hui, dans notre société, quand on prononce ce mot, on pense plutôt à : s’écraser, démissionner, céder, capituler devant les autres. A certaines époques dans l’Église, on a également mal compris le sens de l’humilité chrétienne en la confondant avec la dépréciation de soi-même, un certain mépris de soi-même : je suis nul ; Alors que l’Evangile ne parle que de la dignité de chacun, fille et fils bien aimé de Dieu, le mépris est incompatible avec toute démarche d’amour. Quand Jésus nous parle d’humilité et de gratuité , Il nous révèle Dieu. Jésus accomplit lui-même ce qu’il dit. Lui-même est humble et n’a jamais convoité les premières places, Lui-même accueille et sait rejoindre aux dernières places les plus petits, les plus fragiles, les malades les pécheurs , les exclus. L’humilité de Jésus ne consiste pas à dire qu’il n’est rien ou qu’il n’accomplit pas sa mission. Jésus a tout à fait conscience de ce qu’il est, mais il ne se l’attribue pas à lui-même,  il s’en détache pour l’orienter vers son Père et vers les autres : Père, j’ai tout reçu de Toi, je n’en tire aucune gloire pour moi-même, car je le remets entre tes mains. L’humilité, c’est vraiment un détachement de soi pour donner, se donner, offrir pour le service. Continuer la lecture de Quiconque s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé

Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem

« Jésus est le non violent par excellence. Il nous invite à avoir le courage d’engager le dialogue avec ceux qui ne partagent pas nos convictions. »

 Lectures : Treizième dimanche du temps ordinaire

Cet été, certains auront la joie de partir en vacances, d’autres ne connaîtront pas cette joie d’avoir de vraies vacances, mais puisse cette période n’être, pour aucun d’entre nous, un temps pendant lequel nous nous mettrions en « vacance » du Seigneur.

Dans ce texte d’évangile de ce dimanche, Jésus monte à Jérusalem où il va être mis à mort: «Comme s’accomplissait le temps où Jésus allait être enlevé». Ce qui approche pour Jésus,c’est: La Pâque avec ses deux faces : la mort et le passage à la vie du Père. Sur ce chemin, nous sommes invités à contempler trois attitudes de Jésus, pour en vivre. Continuer la lecture de Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem

Profession de foi : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole

« Le départ de Jésus n’est pas une absence car il n’y a pas de distance entre Dieu et nous. Dieu est présent au plus profond de notre cœur. »

Lectures : Sixième dimanche de Pâques

« L’Esprit Saint vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit » (Jean chapitre 14)

Nous avons besoin de présence pour voir, sentir, toucher, étreindre. L’absence est toujours un déchirement. La déclaration de Jésus est donc pour le moins inquiétante et mystérieuse : « Je m’en vais et je reviens vers vous.» Le départ de Jésus n’est pas une absence car il n’y a pas de distance entre Dieu et nous, mais son départ fait partie du processus de l’acquisition de l’autonomie. Jésus parle aussi d’une autre présence de Dieu, celle de l’Esprit.

Très tôt, les parents, nous développons chez les enfants une force intérieure solide. Les parents réalisent rapidement qu’ils ne peuvent tout contrôler et mettre a l’abri leurs enfants de toutes les menaces, ou les prendre continuellement par la main en route vers leur futur. Les liens parentaux en particulier avec la mère (c’est bien leur fête aujourd’hui), sont si forts qu’il en demeure toujours quelque chose d’important malgré le temps, la distance ou même l’absence. N’est-ce pas le même discours que tient Jésus à ses disciples? L’absence ne tue l’amour que s’il est malade au départ. Continuer la lecture de Profession de foi : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole