Redonner fierté et sacralité dans le quartier à travers cette future rénovation
La façade est très abîmée par l’erosion et la pollution
En image ci-dessous
Faisons travailler les meilleures entreprises du patrimoine sélectionnées par la mairie
Budget prévu : 2 millions
« J’ai vu combien les habitants d’un quartier étaient touchés par la restauration d’une façade, c’était il y a 5 ans dans mon ancienne paroisse St Joseph des Nations »
P. Bernard Maës, curé de St Jacques St Christophe
Allons donc tousvoter : nous sommes une communauté nombreuse, notre voix a du poids !
La preuve : l’année dernière nous avons obtenu le budget participatif pour la mise en accessibilité de l’église
« Seigneur, si mon frère me fait du tort, combien de fois dois-je lui pardonner ? » – demande Pierre à Jésus. Cette question représente certainement la voix de la conscience de Pierre; la voix de la conscience de chacun de nous ; la conscience de celui qui veut se sentir bien. Autrement dit, Pierre cherche une mesure pour se sentir juste. Il veut quantifier l’amour, comme s’il voulait dire : « Maintenant, c’est assez ! Basta ! J’ai fait tout ce que j’avais à faire ».
Le 15 janvier 1662, il y a alors exactement quatre siècle, est né à Paris Jean-Baptiste Poquelin (1662-1673), passé à la postérité sous son nom de plume et de comédien: Molière. Cet artiste complet qui fit rire, mais aussi réfléchir, la France et la cour du « Roi Soleil », est toujours aujourd’hui l’un des plus grands, sinon le plus grand, des auteurs dramatiques de langue française, à tel point que son nom qualifie la langue qu’il savait si bien manier.
Parmi les pièces de Molière, « le Tartuffe » est certainement une des plus célèbres. Ce fut aussi l’une des plus controversées de son temps. Elle provoqua le scandale lorsqu’elle fut jouée pour la première fois le 12 mai 1664. À tel point que l’Église de France, par la voix de l’archevêque de Paris, Mgr Hardouin de Péréfix, la fit interdire. Motif ? La dénonciation de l’hypocrisie au sein de la société, y compris au sein de l’Eglise.
Mes frères et sœurs, la dénonciation des hypocrites que fait Molière dans sa pièce, est toujours d’actualité. L’hypocrisie étant le fait de l’homme pécheur. Jésus nous en parle dans l’Evangile de ce dimanche: « Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère ».
Rappelez-vous l’affaire de Mgr Michel Aupetit. Il a été accueilli par le pape François à Rome, au début de ce mois, exactement le 3 février dernier. « Le pape François m’a renouvelé son soutien après ma démission et m’a répété qu’il m’estimait victime de l’hypocrisie et du cléricalisme – a-t-il affirmé au lendemain de cette rencontre.
Voyez-vous ! Les hommes d’aujourd’hui ne sont pas moins hypocrites que ceux d’hier ; ceux de l’époque de Jésus ou ceux de l’époque de Molière. Du coup, « le Tartuffe » n’a rien perdu de sa pertinence. Au contraire, cette pièce apparait comme nécessaire et indispensable dans le monde où nous sommes. Y compris à Paris.
Chers frères et sœurs, Jésus nous met souvent en garde de nous conduire en hypocrites, c’est-à-dire « en esprits faux », qui prétendent aider leurs frères en dénonçant leur péché. Il ne s’agit certes pas de renoncer à toute correction fraternelle, mais de fonder celle-ci sur un sérieux examen de conscience par rapport à ce que je porte en mon cœur comme intention, lorsque je veux aider mon frère à se débarrasser d’un penchant mauvais. Autrement dit, Jésus nous rappelle que l’unique motivation de toute parole de correction fraternelle doit être la charité qui vise le bien de l’autre et non le désir caché d’affermir sa supériorité ou peut-être même de faire oublier ses propres défauts en relevant ceux d’autrui. Saint Augustin aimait dire: « Si tu corriges, corrige par Amour. Aie au fond du cœur la racine de l’Amour: de cette racine, rien ne peut sortir de mauvais ».
C’est dans cette esprit que l’Eglise nous invitera, dans trois jours, le Mercredi des Cendres, à entrer dans le temps de Carême: 40 jours pour vivre davantage en chrétien sincèrement, simplement et sobrement.
On se demande souvent: « Que faire pendant le Carême » ? Le programme, nous le connaissons depuis toujours: prier, jeûner et partager. Mais chaque fois nous pouvons l’accomplir différemment. Pour cette année 2022, je voudrais vous présenter dix règles pour un bon Carême. Elles ont été publiées il y a 15 ans, en 2007, par le cardinal Godfried Danneels (1933-2019), archevêque de Malines-Bruxelles. Je les ai fait imprimées expressément dans la Feuille paroissiale pour qu’on puisse les lire ensemble. Regardez donc la toute première page de la FIP: « Dix conseils pour un bon Carême ».
Prie. Chaque matin, le Notre Père et chaque soir le Je vous salue Marie.
Cherche dans l’Evangile de chaque dimanche de Carême (il y en a cinq), une petite phrase que tu pourras méditer toute la semaine.
Chaque fois que tu achètes un objet dont tu n’as pas besoin pour vivre – un article de luxe – donne aussi quelque chose aux pauvres ou à une œuvre. Offre-leur un petit pourcentage. La surabondance demande à être partagée.
Fais chaque jour quelque chose de bien pour quelqu’un. Avant qu’il ou elle ne te le demande.
Lorsque quelqu’un te tient un propos désagréable, n’imagine pas que tu dois aussitôt lui rendre la pareille. Cela ne rétablit pas l’équilibre. En fait, tu tombes dans l’engrenage. Tais-toi plutôt une minute et la roue s’arrêtera.
Si tu zappes depuis un quart d’heure sans succès, coupe la TV et prends un livre. Ou parle avec ceux qui habitent avec toi: il vaut mieux zapper entre humains. Cela marche sans télécommande.
Durant le Carême quitte toujours la table avec une petite faim. Les diététiciens sont encore plus sévères: fais cela toute l’année. Une personne sur trois souffre d’obésité.
« Par-donner » est le superlatif de donner.
Tu as déjà si souvent promis d’appeler quelqu’un par téléphone ou de lui rendre visite. Fais-le finalement.
Ne te laisse pas toujours prendre aux publicités qui affichent une réduction. Cela coûte en effet 30% moins cher. Mais ton armoire à vêtements bombe et déborde également de 30 %.
Je vous propose maintenant de prendre 3 minutes de silence pour en repérer, non seulement avec vos yeux, mais surtout avec votre cœur, intelligence et volonté, trois de ces règles (conseils) que vous voudriez mettre davantage en pratique pendant le Carême de cette année.
***
Conclusion: Les trois règles que vous avez choisies, ne signifient rien, si elles ne vous rapprochent pas de Dieu, des hommes et de vous-mêmes. Ou si elles vous rendent tristes. Le temps de Carême doit nous rendre plus légers, plus libres et plus joyeux dans notre marche à la suite du Christ. Il nous faudra fournir quelques efforts, certes, mais ce n’est pas grave, si nous vivons ces efforts avec l’application, dans la confiance, la persévérance et la joie.
Noël n’est pas le simple anniversaire de la naissance du Christ.
Noël est le commencement d’une présence toujours nouvelle de Dieu au sein de notre monde.
Noël, c’est la rencontre de Dieu avec l’humanité, Dieu qui vient nous rejoindre, habiter, partager notre vie. « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils. Non pas pour juger le monde mais pour que le monde soit sauvé par lui ». Autrement dit, pour que l’homme vive pleinement.
Noël, c’est l’histoire de notre Dieu qui s’approche de celui qui est mis à l’écart, de celui qui a perdu toute confiance en la vie et qui lui dit « Tu comptes beaucoup pour moi ».
Noël, c’est l’histoire de notre Dieu venu pour tous les hommes et qui dit à chacun : « Prends soin de tes frères. Parce qu’en chacun d’eux, tu peux voir mon visage. »
Noël, c’est l’histoire de notre Dieu qui croit en l’homme, en sa capacité d’aimer et de construire un monde de paix, juste et fraternel.
L’histoire de notre Dieu qui vient pour « nous sauver » en nous donnant à vivre quelque chose de l’éternité, quelque chose qui ne peut pas mourir.
Une autre histoire peut s’écrire.
Qui va dire cette Bonne Nouvelle d’un Dieu qui se présente comme un petit enfant fragile et vulnérable? Qui seront, pour aujourd’hui, les porteurs de cette Bonne Nouvelle, porteurs de lumière et d’espérance sinon nous-mêmes ?
Rentrons aujourd’hui dans la simplicité de l’Évangile : « Je viens vous annoncer une Bonne Nouvelle, grande joie pour tout le monde : aujourd’hui nous est né un Sauveur. » et devenons, à notre tour, des messagers de cette Bonne Nouvelle!
Très joyeux Noël à chacune et chacun d’entre vous ! Que la joie et la paix de Noël vous soutiennent tout au long de la nouvelle année 2020 !
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Photos : Guy Didier
Chant : Notre Dieu s’est fait homme
Orgue : Guy Didier
Voix : Jacqueline Richard, Michel Musa
Paroisse Catholique 75019 Paris – Bienvenue dans notre paroisse
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