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Comment parler de liberté si l’avortement est la seule option promue ?

Chers paroissiens, chers tous,

Nous publions le texte de la déclaration de Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, à propos de l’inscription dans la Constitution de la liberté garantie à la femme d’avoir recours à l’interruption volontaire de grossesse.

Bien fidèlement,

Père Stanislas

Comment parler de liberté si l’avortement est la seule option promue ?

Déclaration de Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris

Mardi 5 mars 2024

Il y a bien de la tristesse et de l’amertume à considérer le vote du Parlement réuni en Congrès, pour ce que ce vote traduit finalement : le refus d’accueillir la vie est désormais érigé comme un principe fondamental de la République. Et si l’on méprise ainsi l’enfant à naître, on sait aussi qu’il y a, à l’autre bout de l’existence, des personnes trop âgées, trop seules, trop pauvres ou trop malades, dont on ne manquera pas bientôt de dire – dont on dit déjà ! – que le geste le plus noble et fraternel serait, pour elles aussi, de précipiter leur fin.

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Sans la religion, il n’y a pas d’espérance dans l’avenir

XXVII dimanche Mt 21, 33-43 

Cette parabole dite « des vignerons homicides » est terriblement actuelle si on l’applique à notre Europe et au monde chrétien en général. Dans ce cas, il faut dire que Jésus a été « jeté hors de la vigne » ; expulsé par une culture qui se proclame post-chrétienne, ou même anti-chrétienne.

En effet, les paroles des vignerons résonnent fort dans notre société sécularisée : « Voici l’héritier : allons-y ! Tuons-le, nous aurons l’héritage ». En d’autres mots, on ne veut plus entendre parler de racines chrétiennes de l’Europe. L’homme sécularisé veut être lui-même l’héritier, le patron. Continuer la lecture de Sans la religion, il n’y a pas d’espérance dans l’avenir

La comptabilité du Bon Dieu !

La comptabilité du Bon Dieu !

XXIV dimanche – Mt 18, 21-35

« Seigneur, si mon frère me fait du tort, combien de fois dois-je lui pardonner ? » – demande Pierre à Jésus. Cette question représente certainement la voix de la conscience de Pierre; la voix de la conscience de chacun de nous ; la conscience de celui qui veut se sentir bien. Autrement dit, Pierre cherche une mesure pour se sentir juste. Il veut quantifier l’amour, comme s’il voulait dire : « Maintenant, c’est assez ! Basta ! J’ai fait tout ce que j’avais à faire ».

Et Jésus ? Continuer la lecture de La comptabilité du Bon Dieu !