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Carême : En route vers Pâques 2023 (Horaires des messes et événements)

« Le Carême est un voyage de transfiguration personnelle »

Message du Pape François pour le Carême 2023

Mercredi prochain, le 22 février, commencera le Carême, un temps de 40 jours proposé par l’Église pour préparer les fidèles à la fête de Pâques. Comme chaque année, le pape François envoie un message aux catholiques afin de leur offrir une lecture pour ce temps de conversion et de pénitence. « Carême – écrit le Pape, est un chemin qui monte, qui exige effort, sacrifice, concentration, comme une excursion en montagne ».
Voici le lien pour son message en intégralité

En route vers Pâques 2023

Vivre le Carême à Saint Jacques – Saint Christophe de la Villette

 

Mercredi des Cendres

Messe à 12h15 et à 19h avec la possibilité de se confesser à partir de 17h30

 

Le Chemin de Croix

Tous les vendredis à 19h à partir du vendredi 24 février

!! Attention le Chemin de Croix du 31 mars aura lieu à 17h !! 

 

Conférences de Carême

Tous les dimanches du Carême du 26 février au 26 mars de 17h à 18h

Thème : « Avec le Pape Benoît XVI à l’école des saints français »

 

Le Sacrement de réconciliation

Tous les samedis du Carême de 17h30 à 18h30

Vendredi 31 mars de 18h à 21h en présence des prêtres du Doyenné

 

Lundi 20 mars – Solennité de Saint Joseph

Messe à 12h15 et à 19h

 

Samedi 25 mars – Solennité de l’Annonciation

Messe à 12h15

 

Liturgie du jour et messes de la semaine

 


HORAIRES DES MESSES EN SEMAINE

Lundi: 9h00
Du mardi au vendredi : 12h15
Samedi : 18h30 (messe anticipée du dimanche)
Dimanche : 10h30

 

LAUDES  MATINALES

Du lundi au vendredi : à 8h00
Samedi : à 8h30

 

ADORATION DU SAINT SACREMENT

Tous les vendredis après la messe: de 12h45 à 13h15

 

ACCUEIL DES PRÊTRES ET CONFESSIONS

Mardi, jeudi et vendredi : de 17h00 à 19h00
Samedi : de 17h30 à 18h30

 

ACCUEIL PAR UN LAÏC DANS L’ÉGLISE

Tous les mardis, mercredis, jeudis et vendredis de 10h à 12h

 

SECRÉTARIAT

(3, Place de Joinville)
Tous les lundis, mardis, jeudis et vendredis : de 9h à 11h et de 13h30 à 18h00

Eglise ouverte du lundi au vendredi : de 8h à 19h
Samedi : de 8h30 à 19h30
Dimanche : de 9h à 19h


Pour en savoir plus sur les couleurs liturgiques :
https://www.sjsc.fr/les-couleurs-liturgiques/

La liturgie d’aujourd’hui est :

  • Première lecture : « Moi, Tobith, j’ai marché dans les voies de la vérité » (Tb 1, 3 ; 2, 1b- 8)

    Lecture du livre de Tobie Moi, Tobith, j’ai marché dans les voies de la vérité et j’ai fait ce qui est juste tous les jours de ma vie ; j’ai fait beaucoup d’aumônes à mes frères et aux gens de ma nation qui avaient été emmenés captifs avec moi au pays des Assyriens, à Ninive. Lors de notre fête de la Pentecôte, qui est la sainte fête des Semaines, on me prépara un bon repas et je m’étendis pour le prendre. On plaça devant moi une table et on me servit quantité de petits plats. Alors je dis à mon fils Tobie : « Va, mon enfant, essaie de trouver parmi nos frères déportés à Ninive un pauvre qui se souvienne de Dieu de tout son cœur ; amène-le pour qu’il partage mon repas. Moi, mon enfant, j’attendrai que tu sois de retour. » Tobie partit chercher un pauvre parmi nos frères. À son retour, il dit : « Père ! – Qu’y a- t-il, mon enfant ? – Père, quelqu’un de notre nation a été assassiné ; il a été jeté sur la place publique, il vient d’y être étranglé. » Laissant là mon repas avant même d’y avoir touché, je me précipitai, j’enlevai de la place le cadavre que je déposai dans une dépendance en attendant le coucher du soleil pour l’enterrer. À mon retour, je pris un bain et je mangeai mon pain dans le deuil, en me rappelant la parole que le prophète Amos avait dite sur Béthel : « Vos fêtes se changeront en deuil, et tous vos chants en lamentation. » Et je me mis à pleurer. Puis, quand le soleil fut couché, je partis creuser une tombe pour enterrer le mort. Mes voisins se moquaient de moi : « N’a-t-il donc plus peur ? disaient- ils. On l’a déjà recherché pour le tuer à cause de cette manière d’agir, et il a dû s’enfuir. Et voilà qu’il recommence à enterrer les morts ! » – Parole du Seigneur.

  • Psaume (111 (112), 1-2, 3-4, 5-6)

    Refrain psalmique : (111, 1a) Heureux qui craint le Seigneur. ou : Alléluia ! Heureux qui craint le Seigneur, qui aime entièrement sa volonté ! Sa lignée sera puissante sur la terre ; la race des justes est bénie. Les richesses affluent dans sa maison : à jamais se maintiendra sa justice. Lumière des cœurs droits, il s’est levé dans les ténèbres, homme de justice, de tendresse et de pitié. L’homme de bien a pitié, il partage ; il mène ses affaires avec droiture. Cet homme jamais ne tombera ; toujours on fera mémoire du juste.

  • Évangile : « Ils se saisirent du fils bien-aimé, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne » (Mc 12, 1-12)

    Acclamation : (cf. Ap 1, 5ab) Alléluia. Alléluia. Jésus Christ, témoin fidèle, premier-né d’entre les morts, tu nous aimes, et par ton sang tu nous délivres du péché.Alléluia. Évangile de Jésus Christ selon saint Marc En ce temps-là, Jésus se mit à parler en paraboles aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens : « Un homme planta une vigne, il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. Le moment venu, il envoya un serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par eux ce qui lui revenait des fruits de la vigne. Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent les mains vides. De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l’assommèrent et l’humilièrent. Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres. Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il l’envoya vers eux en dernier, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais ces vignerons- là se dirent entre eux : “Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, et l’héritage va être à nous !” Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d’autres. N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ?La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! » Les chefs du peuple cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. – Ils avaient bien compris en effet qu’il avait dit la parabole à leur intention. Ils le laissèrent donc et s’en allèrent. – Acclamons la Parole de Dieu.

Source : www.aelf.org

Que faire pendant le Carême ?

VIII Dimanche – Lc 6, 39-45

Lectures de ce dimanche

Le 15 janvier 1662, il y a alors exactement quatre siècle, est né à Paris Jean-Baptiste Poquelin (1662-1673), passé à la postérité sous son nom de plume et de comédien: Molière. Cet artiste complet qui fit rire, mais aussi réfléchir, la France et la cour du « Roi Soleil », est toujours aujourd’hui l’un des plus grands, sinon le plus grand, des auteurs dramatiques de langue française, à tel point que son nom qualifie la langue qu’il savait si bien manier.

Parmi les pièces de Molière, « le Tartuffe » est certainement une des plus célèbres. Ce fut aussi l’une des plus controversées de son temps. Elle provoqua le scandale lorsqu’elle fut jouée pour la première fois le 12 mai 1664. À tel point que l’Église de France, par la voix de l’archevêque de Paris, Mgr Hardouin de Péréfix, la fit interdire. Motif ? La dénonciation de l’hypocrisie au sein de la société, y compris au sein de l’Eglise.

Mes frères et sœurs, la dénonciation des hypocrites que fait Molière dans sa pièce, est toujours d’actualité. L’hypocrisie étant le fait de l’homme pécheur. Jésus nous en parle dans l’Evangile de ce dimanche: « Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère ».

Rappelez-vous l’affaire de Mgr Michel Aupetit. Il a été accueilli par le pape François à Rome, au début de ce mois, exactement le 3 février dernier. « Le pape François m’a renouvelé son soutien après ma démission et m’a répété qu’il m’estimait victime de l’hypocrisie et du cléricalisme – a-t-il affirmé au lendemain de cette rencontre.

Voyez-vous ! Les hommes d’aujourd’hui ne sont pas moins hypocrites que ceux d’hier ; ceux de l’époque de Jésus ou ceux de l’époque de Molière. Du coup, « le Tartuffe » n’a rien perdu de sa pertinence. Au contraire, cette pièce apparait comme nécessaire et indispensable dans le monde où nous sommes. Y compris à Paris.

 Chers frères et sœurs, Jésus nous met souvent en garde de nous conduire en hypocrites, c’est-à-dire « en esprits faux », qui prétendent aider leurs frères en dénonçant leur péché.  Il ne s’agit certes pas de renoncer à toute correction fraternelle, mais de fonder celle-ci sur un sérieux examen de conscience par rapport à ce que je porte en mon cœur comme intention, lorsque je veux aider mon frère à se débarrasser d’un penchant mauvais. Autrement dit, Jésus nous rappelle que l’unique motivation de toute parole de correction fraternelle doit être la charité qui vise le bien de l’autre et non le désir caché d’affermir sa supériorité ou peut-être même de faire oublier ses propres défauts en relevant ceux d’autrui. Saint Augustin aimait dire: « Si tu corriges, corrige par Amour. Aie au fond du cœur la racine de l’Amour: de cette racine, rien ne peut sortir de mauvais ».

C’est dans cette esprit que l’Eglise nous invitera, dans trois jours, le Mercredi des Cendres, à entrer dans le temps de Carême: 40 jours pour vivre davantage en chrétien sincèrement, simplement et sobrement.

On se demande souvent: « Que faire pendant le Carême » ? Le programme, nous le connaissons depuis toujours: prier, jeûner et partager. Mais chaque fois nous pouvons l’accomplir différemment. Pour cette année 2022, je voudrais vous présenter dix règles pour un bon Carême. Elles ont été publiées il y a 15 ans, en 2007, par le cardinal Godfried Danneels (1933-2019), archevêque de Malines-Bruxelles. Je les ai fait imprimées expressément dans la Feuille paroissiale pour qu’on puisse les lire ensemble. Regardez donc la toute première page de la FIP: « Dix conseils pour un bon Carême ».

  1.   Prie. Chaque matin, le Notre Père et chaque soir le Je vous salue Marie.
    1. Cherche dans l’Evangile de chaque dimanche de Carême (il y en a cinq), une petite phrase que tu pourras méditer toute la semaine.
    2. Chaque fois que tu achètes un objet dont tu n’as pas besoin pour vivre – un article de luxe – donne aussi quelque chose aux pauvres ou à une œuvre. Offre-leur un petit pourcentage. La surabondance demande à être partagée.
    3. Fais chaque jour quelque chose de bien pour quelqu’un. Avant qu’il ou elle ne te le demande.
    4. Lorsque quelqu’un te tient un propos désagréable, n’imagine pas que tu dois aussitôt lui rendre la pareille. Cela ne rétablit pas l’équilibre. En fait, tu tombes dans l’engrenage. Tais-toi plutôt une minute et la roue s’arrêtera.
    5. Si tu zappes depuis un quart d’heure sans succès, coupe la TV et prends un livre. Ou parle avec ceux qui habitent avec toi: il vaut mieux zapper entre humains. Cela marche sans télécommande.
    6. Durant le Carême quitte toujours la table avec une petite faim. Les diététiciens sont encore plus sévères: fais cela toute l’année. Une personne sur trois souffre d’obésité.
    7. « Par-donner » est le superlatif de donner.
    8. Tu as déjà si souvent promis d’appeler quelqu’un par téléphone ou de lui rendre visite. Fais-le finalement.
    9. Ne te laisse pas toujours prendre aux publicités qui affichent une réduction. Cela coûte en effet 30% moins cher. Mais ton armoire à vêtements bombe et déborde également de 30 %.

Je vous propose maintenant de prendre 3 minutes de silence pour en repérer, non seulement avec vos yeux, mais surtout avec votre cœur, intelligence et volonté, trois de ces règles (conseils) que vous voudriez mettre davantage en pratique pendant le Carême de cette année.

***

Conclusion: Les trois règles que vous avez choisies, ne signifient rien, si elles ne vous rapprochent pas de Dieu, des hommes et de vous-mêmes. Ou si elles vous rendent tristes. Le temps de Carême doit nous rendre plus légers, plus libres et plus joyeux dans notre marche à la suite du Christ. Il nous faudra fournir quelques efforts, certes, mais ce n’est pas grave, si nous vivons ces efforts avec l’application, dans la confiance, la persévérance et la joie.

Père Stanislas

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