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Tous saints : Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse

«Les saints sont comme nous parce que tous différents, mais, comme nous et avec nous, ils boivent tous à la même source de la sainteté..

 Lectures : Fête de tous les saints

Bien aimés de Dieu chers frères et sœurs dans la sainteté, oui je dis bien chers saints et saintes en Dieu, les saints que nous aimons tant invoqués et priés chaque jour sont des gens comme vous et moi ! Certes, il est difficile d’imaginer un monde varié, à la fois plus uni et différent, que le Paradis. C’est possible que chaque messe est un véritable moment révélateur de cette une foule immense de toutes nations, tribus, peuples et langues qui se tient devant le Trône et devant l’Agneau et qui est vêtu de sainteté. Car ne peuvent se tenir devant le Trône de Dieu et devant l’Agneau avec des palmes en mains que celles et ceux qui sont vêtus de robes blanches ; c’est-à-dire les saints. Dans cet ensemble nous avons des enfants, des personnes âgées, des ingénieurs tout comme des bricoleurs, des hauts cadres d’entreprises et de simples ouvriers ; nous avons également des laïcs et des prêtres, des consacrés, des humbles sacristains, nous avons aussi des châtelains et des « sans-domicile fixe ».. C’est la manifestation la plus belle de ce que le Christ est venu réaliser :
faire de tous les peuples une seule famille de disciples missionnaires et de saints. Le Christ a voulu que tous les hommes, sans exclusion ni discrimination aucune, puissent trouver leur place dans l’Église, car tous, nous sommes appelés à la sainteté par le baptême, c’est-à-dire, tous appelés à entrer en communion avec Lui pour partager sa divinité parce qu’Il a pris notre humanité. Continuer la lecture de Tous saints : Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse

L’étranger revient sur ses pas et rend gloire à Dieu

«Dieu, dans son amour, s’intéresse à l’humanité entière. Son grand projet c’est de rassembler tous les hommes du monde.»

 Lectures : Vingt huitième dimanche temps ordinaire

Bien aimés de Dieu, au temps de Jésus, être lépreux était une maladie honteuse qui obligeait les malades à vivre en dehors de la société, C’était des exclus, des intouchables, ce qui rendait leur situation encore plus pénible ! Plus de vie de famille, plus d’amis, plus de soins…

Dix lépreux alors sont venus de loin supplier Jésus pour qu’Il les guérisse. Et Jésus, dans sa bonté compatissante, les a tous guéris. Il leur a dit : « Allez vous montrer aux prêtres », et « sur la route, ils se sont trouvés guéris ». Mais, un seul a pensé à revenir vers Jésus pour Lui dire « Merci ». Et Jésus en a été étonné. Alors, pour le récompenser, Jésus lui a dit : « ta foi t’a sauvé ». Non seulement il a été guéri de sa lèpre mais guéri de son péché. Continuer la lecture de L’étranger revient sur ses pas et rend gloire à Dieu

Tu as reçu le bonheur, et Lazare, le malheur

« Pauvre ou riche, ouvrons notre cœur pour nous préparer à la rencontre avec Dieu. Nous verrons le triomphe de l’amour sur la mort.»

 Lectures : Vingt sixième dimanche temps ordinaire

Frères et sœurs,

Bien aimés de Dieu, Avec l’histoire du Pauvre Lazare, nous nous trouvons directement plongés dans la vie après la mort avec un renversement de situation : celui qui été comblé pendant sa vie sur terre se retrouve en enfer ; celui qui a été malheureux ici-bas se retrouve au Paradis. Bien sûr, cette histoire que nous rapporte Jésus, nous invite à nous interroger sur la manière dont nous vivons notre vie présente.

Alors, regardons d’un peu plus près l’attitude du mauvais riche. Trois caractéristiques me semblent importantes à reprendre. Tout d’abord, il a un cœur fermé ; un cœur fermé à Dieu et fermé aux autres et bien évidement au pauvre Lazare qui gît devant chez lui. Nous retrouvons ici un danger souvent évoqué chez Jésus. Le danger des richesses. L’abondance des richesses qui nous donne l’illusion d’être comblé et, par conséquent, qui risque aussi de fermer le cœur à Dieu. Il est bien connu que ceux qui vivent dans le besoin ont plus naturellement un cœur ouvert à Dieu, tandis que ceux qui vivent dans l’opulence ont plus de difficultés à reconnaître qu’ils ont besoin de Dieu. Continuer la lecture de Tu as reçu le bonheur, et Lazare, le malheur