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Veillée Pascale : pourquoi chercher le Vivant parmi les morts ?

#Pâques « Il y a beaucoup d’étonnement au matin de Pâques, mais cet étonnement va déboucher sur un émerveillement« 

Lectures : Veillée Pascale

« Pourquoi chercher le Vivant parmi les morts ? » (Luc  Chapitre 24)

Chers frères et sœurs en Christ, que la joie et la paix pascales soient toujours avec vous !

Au commencement de toute bonne nouvelle, il y a toujours un temps d’étonnement. Cet évangile que nous venons d’entendre est parcouru par un long étonnement.

Tous sont étonnés ! Mais, avant d’en arriver à cet étonnement du matin de Pâques, le terrain a été préparé longuement et par toute une série d’étonnements, des étonnements qu’ont vécus les héritiers de la première alliance quand peu à peu ils ont appris à comprendre, à connaître le vrai visage de Dieu.

Nous avons parcouru très rapidement ce chemin à travers ces lectures de l’Ancien testament. Ces lectures qui marquent quatre étonnements.

La première lecture nous a relaté la création : ce poème dit en langage poétique, imagé, la merveille première du fait qu’il y ait quelque chose plutôt que rien. Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Grande question philosophique que je ne suis pas le premier à poser et certainement pas le dernier. Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Continuer la lecture de Veillée Pascale : pourquoi chercher le Vivant parmi les morts ?

Jeudi Saint : l’Esprit du Seigneur est sur moi

« La Cène : de ce sacrement de l’amour, naît un authentique chemin de foi et un chemin de communion. »

Lectures : Jeudi Saint : La Cène du Seigneur

Bien aimés de Dieu, avec la messe du Jeudi Saint, l’Eglise toute entière entre dans le triduum pascal ; le Triduum Pascal est cette période de trois jours au cours de laquelle nous sommes invités à célébrer avec beaucoup de foi la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus. La messe de ce soir, puisque nous y sommes,  est plutôt en mémoire de la Cène du Seigneur. En mémoire de ce repas fraternel qu’il prend avant d’entrer dans sa passion. Ce repas qu’il a lui-même désiré d’un grand désir manger avec ses disciples avant de souffrir. Ce repas, frères et sœurs, est d’abord une offrande de son corps et de sang, donc un sacrifice spirituel qu’il offre pour le salut du monde ; ce repas, est ensuite une action de grâce ; une action de grâce suprême à Dieu le Père : avec le baptême et la confirmation, l’eucharistie constitue la source de la vie même de l’Eglise. Et de ce sacrement de l’amour, naît un authentique chemin de foi et un chemin de communion. C’est-à-dire la foi en l’Eucharistie comme Sacrement et la communion Eucharistique comme communion au Corps et au Sang du Christ. Ces deux grandes dimensions de communion et foi en l’Eucharistie que Jésus nous laisse en mémoire de lui prend tout son sens aujourd’hui dans le témoignage que chacun de nous rends à cette Eucharistie puisqu’elle est source et sommet de notre foi. D’ailleurs à bien méditer cette Cène du Seigneur, celle-ci nous révèle que l’Heure de Dieu est venue de sauver l’humanité entière par le sacrifice suprême que Jésus va accomplir par sa passion. sa mort et sa résurrection. Souvenons-nous un instant des noces de Cana, quand Jésus confiait à sa mère que son heure n’était pas encore venue. Mais il avait changé l’eau en vin, comme pour préfigurer l’Eucharistie qu’il instituera lorsque l’heure sera venue. Plus tard aussi, ses adversaires n’oseront pas mettre la main sur lui, car son heure n’était pas encore venue. Et voici qu’aujourd’hui, Jeudi Saint. l’heure est arrivée. Quand l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son père ; ayant aimé les siens. il les aima jusqu’au bout. C’est Mystérieux ce moment de l’accomplissement. Oui, sœurs & frères, cette heure de l’Eucharistie, est un véritable moment qui ne pouvait que coïncider avec le mémorial de la Pâque juive où personne, pas même les disciples, ne soupçonnait que la manne du désert annonçait déjà le pain de vie nécessaire pour traverser l’existence. Continuer la lecture de Jeudi Saint : l’Esprit du Seigneur est sur moi

Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour

« Jérusalem peut aussi être notre cœur. A nous d’être les témoins de l’amour de Dieu et d’apporter notre joie ici »

Lectures : 3ième dimanche de Pâques :Ap3,13-15,17/1Jn2,1-5a/lc24,35-48

« Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour » (Lc 24, 35-48)

« Le Christ lui-même fût présent au milieu d’eux et leur dit : … A vous d’en être témoins. »

Bien-aimés de Dieu, l’Évangile de ce troisième dimanche de Pâques nous rapporte comment les disciples d’Emmaüs qui ont reconnu le Christ ressuscité à la fraction du pain repartent aussitôt à Jérusalem pour annoncer la bonne nouvelle aux disciples. Ils doivent en effet témoigner de tout ce qu’ils ont vu et entendu. Pour cela le Christ ouvre leur esprit à l’intelligence des écritures, c’est-à-dire non pas une connaissance de texte inerte, mais  à une actualisation et  à une compréhension de la Parole vivante de Dieu afin d’ en être témoins. Continuer la lecture de Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour