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Explication de l’Evangile du dimanche 2 mai pour les enfants

Explication de l’Evangile aux enfants

2 mai 2021, 5ème Dimanche de Pâques, Année B

Lectures de ce dimanche

Chers parents, chers enfants, habituellement, lors des messes dominicales de notre paroisse, les plus jeunes sont invités à assister à l’explication de l’Evangile du jour, avec des mots simples. En raison des restrictions de déplacement, nous vous invitons à partager en famille la lecture de l’Evangile, et à l’expliquer à vos enfants avec vos propres mots.

Ce document peut vous aider à identifier des axes d’explication, et vous suggère une activité pour mieux comprendre l’Evangile.

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2EME DIMANCHE DE CAREME 2021 : Celui-ci est mon Fils bien-aimé

2EME DIMANCHE DE CAREME 2021

Lecture du jour :

Jésus choisit trois de ses disciples (Pierre, Jacques et Jean), part avec eux à l’écart, sur une montagne et là, il se transfigure ! Non seulement il se « montre autrement » mais les disciples y voient encore Elie et Moïse et entendent une voix qui leur dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en qui je trouve ma joie. Ecoutez-le ! » 

Ils ne pourront jamais l’oublier. Ils n’ont d’ailleurs jamais pu l’oublier. Ils devraient en être tous saisis et retournés ou traversés par cet évènement. Comment peut-il en être autrement ? Devant cette « christophanie », c’est-à-dire cette manifestation spectaculaire de Jésus transfiguré ? Ce que décrit Marc dans son évangile est un évènement tellement important pour les chrétiens, donc pour nous aussi aujourd’hui, que l’Eglise, depuis le quatrième siècle, en a fait une fête liturgique.

Ce n’est pas un hasard que les trois mêmes ApôtresPierre Jacques et Jean l’on retrouvera à Gethsémani, lors de l’agonie de Jésus. Oui, ces trois « privilégiés » ont vécu, ce qu’on appelle, dans la mystique : « une expérience fondamentale. »  

Ils en sont tellement marqués que, des années après la résurrection de Jésus, Saint Pierre écrira ces mots dans sa deuxième lettre, chapitre 1 : «C’est pour avoir été des témoins oculaires de sa grandeur, que nous vous avons fait connaître la puissance et le venu de notre Seigneur Jésus. » Cette voix, nous l’avons entendue nous-mêmes quand nous étions avec lui sur la montagne sainte. » (2 P 1, 16)

Par ailleurs, Saint Jean qui a vécu lui aussi cet événement unique, rend témoignage dès les débuts de sa première épître avec ces mots : « Ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché du Verbe de vie, (...) nous rendons témoignage, et nous vous l’annonçons, à vous aussi afin que vous soyez en communion avec nous. » (1 Jn 1-4)

Mais qu’est-ce qu’ils ont vu sur cette montagne ?

Les mots manquent pour l’exprimer. Selon les termes grecs utilisés par saint Matthieu dans son évangile, il s’agit d’une véritable métamorphose. Jésus, le Fils de l’Homme, est le même et pourtant il est tout autre : il est revêtu de Lumière, de gloire, de splendeur, de grandeur, de blancheur et d’éclat. Il était éblouissant de majesté. C’était grandiose.

La transfiguration est un changement d’une figure, d’une forme, d’un aspect en un autre. Mais bien plus encore : on peut dire que dans le mystère de la transfiguration, le temps s’arrête dans sa dimension terrestre pour se connecter au céleste : le passé et l’avenir représentés ici par les grandes et belles figures de Moïse et Élie se nouent pour atteindre leur point oméga dans le présent incarné par Jésus-Christ.

Il est donc Celui qui a les clés de la Cité céleste. Ap 1,18/ 21,1ss

À Lui sont données comme l’écrit le prophète Daniel : « Domination, gloire et royauté. » Cette exaltation, cette transfiguration de Jésus est une révélation de la grandeur dont il est habité depuis toujours de manière cachée.

Frères et sœurs, quelle bonne nouvelle pour nous, ! Quelle bonne nouvelle pour nous, qui vivons cette situation très difficile de la pandémie. Tant des malades, tant de souffrances et d’inquiétude depuis plus qu’un an. L’évènement de la Transfiguration de Jésus nous rappelle qu’à travers les vicissitudes de la vie, par-delà les soucis de tous jours, au travers des épreuves et difficultés de tous genres, nous ne devons pas perdre de vue cette dimension éternelle de notre être.

Vous tous qui êtes baptisés ne savez-vous pas que vous avez revêtu le Christ ? (Ga 3,27) Par cette consécration baptismale, nous sommes revêtus de gloire. Il est vrai que ce que nous sommes ne paraît pas encore clairement. Mais il est clair que ce que nous sommes dépasse bien largement ce que nous paraissons, puisque nous sommes assumés comme membres du corps du Christ ressuscité, cohéritiers avec lui appelés à la gloire de la divinisation. C’est cela que, en ce deuxième dimanche du Carême, nous rappelle l’évangile.

La seule condition est de suivre Jésus comme les apôtres, en acceptant de gravir la montagne, de prendre de la hauteur. Pour écouter la voix du Père. Et entendre Pierre s’exclamer « il est heureux que nous soyons ici ! »

Gravir la montagne, prendre de la hauteur : chemin de conversion, chemin de Carême…

Il nous faut aussi souvent méditer cette exclamation de Saint Pierre : « il est heureux que nous soyons ici ! » Elle nous invite à développer une forme de spiritualité. Celle qui permet de reconnaître les présences de Dieu dans notre vie et notre histoire.

« Il est heureux que nous soyons ici ! » : cela consiste à cueillir l’instant qui s’offre à nous. À recueillir les grâces qui nous sont données. Cela consiste à essayer d’habiter le moment qui nous est donné comme présent. Nous sommes ainsi invités à goûter le temps s’ouvre pour en percevoir les nuances. Dire il est heureux que nous soyons ici, c’est célébrer son bonheur sans tarder. C’est planter sa tente comme citoyen de la terre. « Il est heureux que nous soyons ici ! » consiste à œuvrer chaque jour pour l’homme, pour notre planète et son progrès par-delà toutes considérations partisanes et idéologiques.

Et à la fin je vous propose cette invitation de saint Anastase de Sinaï (moine, VIIs) :

« Accourons donc, dans la confiance et l’allégresse, et pénétrons dans la nuée, ainsi que Moïse et Elie, ainsi que Jacques et Jean. Comme Pierre, sois emporté dans cette contemplation et cette manifestation divines, soit magnifiquement transformé, sois emporté hors du monde, enlevé de cette terre ; abandonne la chair, quitte la création et tourne-toi vers le Créateur à qui Pierre disait, ravi hors de lui-même : Seigneur, il nous est bon d’être ici !

Certainement, Pierre, il est vraiment bon d’être ici avec Jésus, et d’y être pour toujours. Qu’y a-t-il de plus heureux, qu’y a-t-il de plus sublime, qu’y a-t-il de plus noble que d’être avec Dieu, que d’être transfiguré en Dieu dans la lumière ? Certes, chacun de nous possédant Dieu dans son cœur, et transfiguré à l’image de Dieu doit dire avec joie : Il nous est bon d’être ici, où tout est lumineux, où il y a joie, plaisir et allégresse, où tout, dans notre cœur, est paisible, calme et imperturbable, où l’on voit Dieu : là il fait sa demeure avec le Père et il dit, en y arrivant : Aujourd’hui le salut est arrivé pour cette maison. Là tous les trésors des biens éternels sont présents et accumulés. Là sont présentées comme dans un miroir les prémices et les images de toute l’éternité à venir. »

C. Hermanowicz

Autres homélies du Père Christophe  Hermanowicz

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Explication de l’Evangile du dimanche 17 janvier pour les enfants

Explication de l’Evangile aux enfants

Lectures de ce dimanche

Chers parents, chers enfants, habituellement, lors des messes dominicales de notre paroisse, les plus jeunes sont invités à assister à l’explication de l’Evangile du jour, avec des mots simples. En raison des restrictions de déplacement, nous vous invitons à partager en famille la lecture de l’Evangile, et à l’expliquer à vos enfants avec vos propres mots.

Ce document peut vous aider à identifier des axes d’explication, et vous suggère une activité pour mieux comprendre l’Evangile.

Signe de croix

En entrant dans ce temps de partage de la Parole, faisons ensemble un beau signe de croix avec les enfants.

Introduction et contexte, rappel

Expliquer aux enfants que, même si nous n’allons pas à la messe ce dimanche, nous sommes en communion les uns avec les autres et que nous allons partager la Parole que Jésus nous transmet ce jour.

Thème du jour : Jésus, l’Agneau de Dieu. ● Lecture de l’Évangile : Jn 1, 35-42
On trouvera à la fin du document l’évangile complet. Ici, un passage court et facile à comprendre est présenté pour les plus jeunes.
En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. – Acclamons la Parole de Dieu.
● Questions
On peut utiliser les questions ci-dessous pour guider les enfants dans leur compréhension du texte.
1) Quisontlespersonnagesdansl’évangile?
Jésus, Jean-Baptiste, deux disciples (dont André).

2) Comment Jean-Baptiste appelle Jésus ? Pourquoi ?
Jean-Baptiste désigne Jésus comme « l’Agneau de Dieu ». C’est une expression qui veut dire que Jésus est le Messie, l’envoyé de Dieu.
3) Que font les disciples ?
Ils suivent Jésus.
4) Que signifie Rabbi ?
Ce mot veut dire maître dans la langue de Jésus ?
5) Les disciples décident de suivre Jésus. Le suivons-nous aussi dans nos vies ? Comment ?
Nous sommes tous invités à suivre Jésus, on le fait par exemple en priant, en allant à la messe.
Les parents peuvent aider les enfants à trouver d’autres exemples dans leurs situations familiales et personnelles.

Evangile de ce jour :

Évangile (Jn 1, 35-42)
En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi). André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre. – Acclamons la Parole de Dieu.

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