Ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?

« Les richesses d’amour, de joie, de fraternité, on peut les offrir à notre prochain, à Dieu. C’est le vrai sens de la Vie. »

Lectures : Dix-huitième dimanche du temps ordinaire.

En ce 18e dimanche de l’année C, les textes liturgiques nous proposent de réfléchir sur les biens matériels.

En effet, nous en avons besoin pour assurer notre quotidien. Mais le vrai problème est ailleurs : on se donne beaucoup de peine pour accumuler des richesses, on s’impose des fatigues qui ruinent la santé, l’union des foyers, l’éducation des enfants. (Sous prétexte qu’on veut donner une vie décente à la famille).

Oui le confort matériel c’est bien, mais si notre vie n’est pas remplie d’amour, il manque l’essentiel.

Dans l’Évangile, nous voyons un homme venir demander à Jésus de se faire l’arbitre d’héritage. Mais Jésus refuse d’être juge dans cette affaire. Il en profite pour dire qu’il y a des richesses que nous n’emporteront pas au paradis.

Pour mieux se faire comprendre, il raconte une parabole dans laquelle il parle d’un homme riche « dont le domaine avait beaucoup rapporté » ; son grand souci c’est qu’il n’a pas assez de place pour entreposer toute cette récolte.

En fait ce que Jésus dénonce dans cette histoire, ce n’est pas les richesses mais l’attachement aux richesses. Donc on pourrait penser ainsi qu’il serait difficile pour un homme riche et attaché à ses biens d’entrer dans le royaume des cieux. À ce titre, le pape François parlant de la richesse disait que cet attachement immodéré aux richesse est une idolâtrie ; nous sommes en face de deux dieux : « Dieu le vivant… Et le Dieu d’or dans lequel je mets ma sécurité. »

Il ne faut donc pas oublier cependant que la terre et ses richesses ont été créées par Dieu. Elles continuent à lui appartenir. Il nous les a confiées pour que nous les fassions fructifier au bénéfice de tous ses enfants.

Nous avons donc le droit d’en user mais pas d’en abuser. Par la bouche de Jésus, Dieu traite de tout ceux qui s’y laissent enfermer. Il s’enferment devant le Veau d’or ; ils oublient d’aimer Dieu et leur prochain. En cette période d’été et de dépenses, cela vaut la peine de réfléchir sur le vrai sens de la vie.

C’est important car nous savons bien que les richesses petites ou grandes risquent de nous empêcher de prendre l’Évangile au sérieux.

Pour Jésus, le seul bonheur qui dure, c’est la rencontre avec Dieu, c’est d’être « riche en vue de Dieu ». Nous sommes tous riches des richesses de Dieu, de la joie, son amour, son pardon. ces richesses là, on peut même les offrir aux autres. Nous connaissons tous des hommes des femmes et des enfants qui ont donné le meilleur d’eux mêmes pour aider les autres à avoir une vie meilleure.

Nous sommes donc tous invités à édifier le monde des hommes non sur la fortune de quelques mais sur la justice qu’inspire l’amour. Alors plus que jamais accueillons cet appel à la conversion : « aujourd’hui ne fermons pas notre cœur mais écoutons la voix du seigneur. »

Samedi : Évangile, Homélie (Pierre Dibi)

 

Orgue :Au grand Orgue, Guy Didier

La « Pièce de concert » de A. Guilmant

– Entrée: Prélude
– Offertoire: 2ième variation « Andante Sostenuto »
– Communion: 4ième variation « Adagio »
– Sortie: Final

Sur wikipedia :

Les autres homélies du Père Pierre Dibi

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