Les trois paraboles que Jésus nous propose dans l’Evangile de ce dimanche, sont les plus brèves de toutes les paraboles évangéliques. Elles nous disent en quelques lignes la manière dont nous sommes invités à nous approprier le Royaume des Cieux.
Or, on ne s’approprie délibérément que ce qu’on désire ardemment ! Eh bien, pour susciter en nous ce désir, Jésus nous parle d’abord d’un « trésor ».
Crédit photo : Oswaldo Gerolin Filho Padre Oswaldo | Pixabay
Trois fêtes voulues par Jésus lui-même !
La toute première est d’origine belge. On doit son institution à sainte Julienne de Cornillon (1192-1258) qui vivait au XIII siècle dans le couvent des sœurs Augustines, près de Liège. C’est elle qui – à la suite d’une vision – est à l’origine de l’institution de la fête en l’honneur du Saint-Sacrement. Au début, Julienne se heurtait à des cruelles incompréhensions. On la traitait de fausse visionnaire. Elle a été même, à deux reprises, chassée du couvent. Mais « ce que femme veut, Dieu le veut ». La Providence Divine a voulu que son confesseur devient évêque, ensuite cardinal, et enfin Pape – Urbain IV. C’est bien lui, six ans après la mort de Julienne qui institua dans l’Eglise universelle la fête du Corpus Domini (du Saint Sacrement).
La seconde fête est celle du Sacré-Cœur. Elle est d’origine française. Nous sommes alors au XVII siècle avec sainte Marguerite-Marie Alacoque. Lors d’une apparition, Jésus lui dit : « Je te demande que le premier vendredi après l’octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon cœur». Les événements pour l’institution de cette fête se sont déroulés d’une manière semblable que ceux pour la fête du Saint Sacrement: d’un côté -l’incompréhension et l’opposition des religieuses du même couvent; de l’autre – l’appui par le confesseur jésuite de Marguerite-Marie, lui aussi plus tard canonisé, saint Claude de Colombière. Grace à son discernement et ses connaissances, la fête du Sacré-Cœur est célébrée d’abord dans les différents diocèses de France, et à partir de 1856, dans toute l’Eglise.
La troisième fête voulue par Jésus lui-même est celle que nous célébrons en ce dimanche: fête de la divine Miséricorde. Elle n’est célébrée dans l’Église universelle que depuis 23 ans. Ici encore, l’inspiration pour l’établissement de cette fête, a été le désir explicite de Jésus transmis à une religieuse polonaise, sœur Faustine Kowalska. Dans son « Petit Journal », sœur Faustine transmet les paroles suivantes de Jésus: « Dis à tous, ma fille, que la fête de la Miséricorde a jailli de mes entrailles pour la consolation du monde entier. Je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde. Je désire que cette fête soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs » (Petit Journal, § 699, § 1517). La sœur Faustine en connaitra beaucoup d’obstacles. Elle sera même traitée par sa supérieure d’une vaurienne. Mais, comme dans les deux premiers cas, sœur Faustine trouvera un appui et un réconfort en son confesseur bienheureux Michel Sopoćko. En effet, les saints vont toujours par binôme. Ils se reconnaissent et s’entraident mutuellement. Les trois fêtes s’inscrivent dans la redécouverte d’un Dieu très proche des hommes ; d’un Dieu plein d’amour et de miséricorde. Elles se suivent avec une continuité surprenante, elles s’enrichissent et se complètent mutuellement. Elles ont pour la finalité non pas de nous faire croire en Dieu, mais de nous faire croire Dieu c’est-à-dire Lui faire confiance : « Jésus, j’ai confiance en Toi ».
Nous voulons tous être parfaits, ne pas faire d’erreur, n’avoir aucun problème avec son voisin, être apprécié de son patron au bureau. Etre aimés de nos parents, de son conjoint ou de sa conjointe, puis aimés de nos enfants. D’ailleurs, nous demandons parfois à nos enfants eux-mêmes « d’être parfaits », véhiculant ainsi de génération en génération, une contrainte dingue, une pression sociale qui n’est pas tenable. Mais d’un point de vue spirituel, que veut dire être parfait ? Est-ce que cela veut dire « sans défaut », ne pas faire d’erreur ? Pas si sûr.
Messes : du mardi au vendredi 12h15 ; samedi 18h30 ; dimanche 10h30
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