Lectures : 8ième dimanche du temps ordinaire : Is49,14-15/1Co4,1-5/Mt6,24-34
Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. Chercher d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroit
Dieu et l’argent, voilà deux maîtres entre lesquels il nous faut choisir. Ces paroles de Jésus pourraient laisser penser qu’il existe une symétrie parfaite entre les deux « maîtres ». Or, il n’en est rien car, entre Dieu et l’argent, l’un est Créateur des êtres humains et l’autre créature de ceux-ci. Il y a, dans la Bonne Nouvelle de ce dimanche, beaucoup plus que des considérations. Le Seigneur nous lance un appel à la liberté, une invitation à vérifier nos priorités et enfin une consigne de confiance. L’appel à la liberté : En effet, nous désirons la richesse parce que nous y voyons un moyen d’être libres et heureux, mais l’inverse peut se produire, quand nous en devenons esclaves.
Ce que l’on possède pourrait bien nous posséder, en définitive. Un adage dit bien que « L’argent est un bon serviteur mais un mauvais maître ». Nous plier sous sa loi, c’est perdre notre liberté et notre joie. L’invitation à vérifier nos priorités : Le vrai trésor de nos vies, notre vraie richesse, notre unique raison de vivre et de mourir, c’est le projet de Dieu qui nous est révélé dans sa Parole. Nous pouvons nous occuper à autre chose, cela nous arrive, mais, tôt ou tard, nous lui revenons, parce que nous savons comme Pierre, que lui seul a les paroles de la vie éternelle. Ici, Jésus nous invite à mettre Dieu au coeur de nos vies pour ne pas nous tromper de priorités, si nous l’aimons. Car là où est notre trésor, là aussi sera notre coeur. La consigne de confiance : C’est la clé de tout. Si Dieu est Père, plein d’amour et de miséricorde infinie, nous pouvons nous remettre entre ses mains. A cinq reprises il emploie le même verbe « se soucier » et nous donnant en exemple les oiseaux du ciel et les lys des champs. Puisqu’ils ont été créés par Dieu, on peut bien penser qu’ils ont leur fonction dans la création, un rôle bienfaisant à tenir dans lequel ils sont indispensables. Cela est encore plus vrai de l’homme. Parce que ce sont des paroles de confiance. Comme Saint Paul, sachons-nous en remettre au coeur du Seigneur. Tout nous est donné, tout est au service de notre vie.
Homélie : Père Rodrigue Chabi
Orgue :Au grand Orgue, Guy DIDIER
Adolf Friedrich Hesse
César Franck
Les autres homélies du Père Rodrigue Chabi
La feuille de chant :
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