« Dieu partage l’angoisse, la peine, la douleur et les attentes de ceux autour de lui. Il nous tient la main. »
Lectures : 5ime dimanche temps ordinaire : Jb7,,1-4.6-7/1Co9,16-19.22-23/Mc1,29-39
« Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies » (Mc 1, 29-39)
Le Christ a pris nos souffrances, il a porté nos maladies Mt 8, 17
Bien aimés de Dieu, depuis les origines le problème du mal a toujours été une tourmente pour l’homme et provoque parfois sa révolte. Pour les chrétiens, cette question de la souffrance se complique encore davantage parce qu’elle met souvent Dieu en cause ; nous l’accusons de rester trop silencieux devant notre peine et le mal des hommes.
Aujourd’hui, les textes liturgiques de ce 5è Dimanche du Temps Ordinaire nous présentent quelques souffrants, notamment la belle-mère de Simon-Pierre, les autres miraculés de l’Evangile et bien évidement la figure de Job. Un homme juste qui, au cœur même de sa misère, réussit à garder la foi. La souffrance qui atteint Job dans sa chair illustre la situation de chaque être humain qui, tout en ne comprenant pas le sens des souffrances, acceptent la volonté insondable de Dieu et se recommande à celle-ci. Car si la souffrance n’est pas nécessairement liée à notre erreur humaine ou à notre péché personnel, elle constitue une épreuve qui purifie la foi. Dans l’évangile de ce jour, Jésus est lui aussi confronté au problème de la souffrance et du mal qui défigure la nature de l’homme. Il partage l’angoisse, la peine, la douleur et les attentes de ceux qui se pressent autour de lui. Il a rendu la santé à des malades comme la belle-mère de son disciple Pierre. Mais en tout cela, sa réponse définitive devant le mal n’est pas dans ses gestes miraculeux. Sa réponse, celle qui nous concerne aujourd’hui et particulièrement en ce mois de prière pour les malades, est principalement dans le fait qu’il a donné sa propre vie pour l’humanité souffrante. Il nous délivre et affranchi en effet de tout mal, et de toutes nos maladies par lui-même sa propre souffrance et même par sa propre mort. A travers, la belle-mère guérie et relevée. C’est l’image de ce que Dieu veut faire pour nous chacun lorsque nous sommes paralysés par la maladie et la fièvre du péché. Car Jésus continue à nous tenir par la main. Il veut nous remettre debout pour que, nous aussi, nous puissions servir nos frères et sœurs qui souffrent
Homélie : Rodrigue Chabi (samedi soir)
Orgue :Au grand Orgue, Guy Didier
L’école symphonique
– Entrée: « Entrée » (T. Dubois)
– Offertoire: « Andante con moto » (A.P.F. Boëly)
– Communion: « Andante Religioso » (F. Liszt)
– Sortie: « Grand Choeur » (A. Guilmant)
Alexandre Pierre-François Boëly
Théodore Dubois
Les autres homélies du Père Rodrigue Chabi
A lire également : LA FiP de la semaine
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