Pendant le confinement, le Père Christophe laissera l’église ouverte jusqu’à 20h30 le soir, permettant ainsi aux fidèles qui le souhaitent de pouvoir se recueillir après 19h00.
Une spiritualité ancrée dans la Bible Si la dévotion à la Miséricorde a été remise en valeur par les apparitions du Christ à sainte Faustine au siècle dernier, cette spiritualité n’est pourtant pas récente : elle est inscrite dans Révélation. Dieu a manifesté sa Miséricorde par la création, par les alliances qu’il a conclues avec son peuple : l’histoire du salut est celle de la Miséricorde qui s’est penchée sur l’humanité blessée par le péché. Et il l’a manifestée en plénitude par l’incarnation de son Fils, sa mort sur la croix et sa résurrection. Jésus nous a en effet révélé le visage miséricordieux du Père en guérissant les malades, en accueillant les pêcheurs repentants, en laissant jaillir de son côté l’eau et le sang, signe du salut pour le monde. Qu’est-ce que la miséricorde ?
La miséricorde est une attitude caractéristique de Dieu qui peut le définir tout entier : comme le disait Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, « Il n’est qu’amour et miséricorde ». La miséricorde est révélatrice du soin dont le Père entoure ses enfants : Dieu écoute avec attention ce qui monte du cœur de l’homme ce qui provoque en Lui une attention quasi-maternelle. L’homme peut alors accepter de voir la misère, la pauvreté, l’étroitesse de sa vie.
La Miséricorde, amour de Dieu pour notre misère Ce qui caractérise la Miséricorde divine, le plus grand de tous les attributs divins, c’est qu’elle ne s’intéresse pas aux qualités de l’homme, mais au contraire à sa petitesse. Elle ne s’adresse pas d’abord aux bien-portants, mais aux faibles. « Il y a des faibles qui réclament de l’aide, pauvres de biens et riches de dénuement ;
le Seigneur les regarde avec faveur, il les relève de leur misère » (Si 11,12). Tout ce qui nous renvoie à notre faiblesse, que ce soit nos misères physiques, psychologiques ou morales, attire la Miséricorde de Dieu. C’est pourquoi tous les faibles, et spécialement les plus grands pécheurs qui se reconnaissent humblement comme tels peuvent les premiers profiter de cet amour miséricordieux. « Que les plus grands pécheurs mettent leur confiance en ma miséricorde. Ils ont droit avant tous les autres à la confiance en l’abîme de ma miséricorde ». (Petit Journal de sainte Faustine, 1146)
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