ESTHER MARY WALKER
BÉNIS, SEIGNEUR, CEUX QUI COMPRENNENT
MON PAS HÉSITANT ET MA MAIN TREMBLANTE.
BÉNIS CEUX QUI SAVENT QU’AUJOURD’HUI
MES OREILLES VONT PEINER POUR ENTENDRE.
BÉNIS CEUX QUI ACCEPTENT MA VUE BASSE ET MON ESPRIT RALENTI.
BÉNIS CEUX QUI DÉTOURNENT LES YEUX
S’IL M’ARRIVE DE RENVERSER MON CAFÉ LE MATIN.
BÉNIS CEUX QUI EN SOURIANT S’ARRÊTENT UN MOMENT POUR BAVARDER AVEC MOI.
BÉNIS CEUX QUI NE DISENT JAMAIS : « C’EST LA SECONDE FOIS
DE LA JOURNÉE QUE VOUS RACONTEZ CETTE HISTOIRE. »
BÉNIS CEUX QUI ONT LE DON DE ME FAIRE ÉVOQUER LES JOURS HEUREUX D’AUTREFOIS.
BÉNIS CEUX QUI FONT DE MOI UN ÊTRE AIMÉ, RESPECTÉ ET NON PAS ABANDONNÉ.
BÉNIS CEUX QUI DEVINENT QUE JE NE SAIS PLUS COMMENT TROUVER LA FORCE DE PORTER MA CROIX.
BÉNIS CEUX QUI ADOUCISSENT PAR LEUR AMOUR
LES JOURS QUI ME RESTENT À VIVRE
EN CE DERNIER VOYAGE VERS LA MAISON DU PÈRE.