Ce groupe est chaque jour en devenir :
« Comment ne pas les relier au texte d’Ephésiens 5, 25-33 : « Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Église : il s’est livré pour elle…les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. » Et saint Paul de nouer l’analogie dans le cœur de la vie ecclésiale : « ce mystère est de grande portée ; je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Église. » Les relations dans l’Église doivent alors relever de cet imaginaire conjugal qui s’exprime dans le don de soi à l’autre ; loin du schéma administratif ou organisationnel récusé si souvent par le cardinal Ratzinger, saint Paul faisait déjà du Christ le modèle des rapports à l’autre dans le fait de s’engager pour son salut et la beauté du corps de l’épouse, « resplendissant sans taches ni rides ». L’amour de l’autre est l’amour de soi, dit-il encore pour le mari. Ainsi selon ces textes la relation du couple familial devient la référence de la communion ecclésiale. »