Archives par mot-clé : espérance

Allez aux croisées des chemins

« L’Église ne baissera pas les bras, elle continuera à faire l’œuvre du Roi en allant aux croisées des chemins rassembler tous les invités pour qu’ils prennent part au banquet du Royaume »

Lectures : 28ème dimanche du Temps Ordinaire

Les textes bibliques de ce 28ème dimanche du Temps Ordinaire nous adressent un appel à l’espérance. Cette espérance qui ne déçoit jamais ne peut être que Dieu seul. Elle nous ancre dans l’éternité, en nous donnant ce que seuls nous ne pouvons atteindre. Cette vertu théologale est donc à chercher auprès de Dieu. Tout au long des textes de ce jour, Dieu rejoint l’homme dans sa souffrance. Son message cherche à le raffermir dans la foi, c’est pourquoi, le prophète annonce l’intervention de Dieu qui opèrera un renversement radical non seulement du sort d’Israël mais aussi de tous les peuples (1ère lecture). IL instaurera un monde nouveau qui est en train de naître, un monde où rien n’est perdu de ce qui est beau et bon, un monde où le mal est exclu. Dieu sera lui-même celui qui prépare et invite au festin. IL invitera non pas un peuple en particulier mais l’humanité entière pour célébrer les noces de son Fils Jésus, envoyé pour épouser notre humanité par son incarnation. Le Père veut absolument que tous en bénéficient et s’en réjouissent. C’est donc toute l’humanité que Dieu veut rassembler auprès de lui. Les paroles de Jésus sont très claires : “Allez donc aux croisées des chemins ; tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce.” Avec Jésus (l’époux), personne n’est laissé pour compte. Nous sommes tous intégrés dans le mystère de l’incarnation du Christ.
La mission de l’Église, notre mission à tous, c’est d’être les messagers de cette invitation. En tant que chrétiens baptisés et confirmés, nous sommes envoyés dans le monde pour témoigner de cette bonne nouvelle et de l’espérance qui nous anime. C’est en vue de cette mission que Jésus nous envoie son Esprit Saint. Nous ne pouvons pas être disciples du Christ sans être missionnaires. C’est toute notre vie qui doit contribuer à l’annonce de Jésus. Voilà donc cette invitation à la fête. Même si la réaction de certains montre l’obstination de ceux qui se sont éloignés de la bonne nouvelle, nous ne devons pas être surpris ou même choqué devant l’attitude désinvolte des invités. Cependant, l’Église ne baissera pas les bras, elle continuera à faire l’œuvre du Roi en allant aux croisées des chemins et en essayant de rassembler tous les invités pour qu’ils prennent part au banquet du Royaume.

Père Pierre.

 

Les autres homélies du Père Pierre Dibi

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Je suis la porte des brebis

« Pour aimer, il faut se lier. Qu’elle serait triste la vie d’un homme ou d’une femme qui ne répondrait à aucun appel, qui resterait solitaire, indépendant, sans conjoint, sans amis. »

Lectures : Quatrièùe dimanche de Pâques

Dans la Bible, l’image du berger, du pasteur, est très présente. Elle se réfère à Moïse conduisant le peuple vers la Terre promise à travers le désert, et, plus loin dans la mémoire, aux pasteurs nomades qui furent les ancêtres d’Israël. Mais au premier plan, il y a David, le berger que Dieu a pris «derrière les brebis pour en faire le pasteur de son peuple ». Jésus parle le langage de la culture qui est la sienne. Son langage prend racine dans le temps et dans l’espace.

Église Saint-Jacques Saint-Christophe de la Villette - détail de la chaire – Christ enseignant des nations
Église Saint-Jacques Saint-Christophe de la Villette – détail de la chaire – Christ enseignant des nations

Que veut-il nous dire ? De quoi parle-t-il ? Il parle bien sûr de Lui et de ses relations avec nous. A l’arrière-plan, il nous parle des relations de Dieu avec les hommes. Comme toujours, il donne un sens nouveau aux réalités humaines qu’Il illustre dans ses paraboles. Jésus ne parle pas de l’aspect économique du troupeau : de l’exploitation d’un cheptel pour produire de la viande, du lait. Les images qui sont développées sont celle de l’enclos où le troupeau passe la nuit et celle de la porte de cet enclos. Il y a deux catégories d’hommes qui tentent d’approcher les brebis : d’un côté, les voleurs, de l’autre côté, le «vrai pasteur». Ce pasteur ne ressemble pas aux bergers traditionnels :  Continuer la lecture de Je suis la porte des brebis

Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?

«Le Seigneur est proche de nous, au point de se faire homme. Il vient pour communiquer sa joie, la joie de l’Amour Divin»

 Lectures : Troisième dimanche temps du temps de l’Avent

Bien aimés de Dieu, le troisième dimanche de l’Avent est dit « le dimanche de la joie ». « Savoir que Dieu est proche, attentif et plein de compassion, (…), qu’il est un père miséricordieux qui s’intéresse à nous dans le respect de notre liberté, est motif d’une joie profonde » (saint Jean-Paul II). Alors ce dimanche est celui de la joie parce que nous sommes tout simplement dans une attente joyeuse de la célébration annuelle de la naissance de Jésus, qui vient de Dieu pour nous sauver. Continuer la lecture de Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?

Il est le Dieu des vivants

«La présence du Christ dans notre vie est le signe de la résurrection qui est à l’oeuvre déjà dans le présent, maintenant même et non plus seulement à la fin des temps»

 Lectures : Trente deuxième dimanche temps ordinaire

LA RÉSURRECTION D’ENTRE LES MORTS TRANSFIGURE LA VIE DÈS MAINTENANT

Bien aimés de Dieu, la Parole de Dieu nous adressent aujourd’hui un message d’espérance. Elle nous parlent de la résurrection des morts et de la vie en Dieu. Plus qu’un dogme, la résurrection fait partie de notre foi. C’est même le plus important car il nous montre le but de toute notre existence. 

Dans la première lecture, nous trouvons un témoignage de foi extraordinaire à un moment où les empereurs grecs gouvernent la Palestine ; et où ils voulaient imposer leur civilisation, leur culture et leur religion. C’est dans ce contexte que le texte nous parle d’une mère et de ses sept fils qui ont été arrêtés. On veut les obliger à adhérer à la religion païenne. En choisissant de rester fidèles jusqu’à la mort, cette famille témoigne de sa foi en la résurrection. La mère et ses sept fils comprennent que Dieu ne peut abandonner ses enfants. Ce témoignage peut aussi nous faire penser à tous les chrétiens d’aujourd’hui qui sont persécutés à cause de leur foi. Nous en avons de nombreux témoignages dans divers pays du monde mais aussi chez nous, jusque dans nos églises.  Continuer la lecture de Il est le Dieu des vivants

Demandez, on vous donnera

« Osons dire « Père », en mettant dans ce nom plus de confiance, plus d’assurance et plus de tendresse. »

Lectures : Dix-septième dimanche temps ordinaire

Bien aimés de Dieu, en voyant Jésus leur maitre en prière les disciples ont eu eux même un grand désir de prier. Alors l’un d’eux s’approche du Christ et lui demande : « Seigneur Apprends-nous à prier« . Jésus lui répond : « quand vous priez dite : « Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel …   » ». Cette prière que Jésus enseigne à ses disciples aujourd’hui est avant tout l’expression d’une attitude spirituelle du chrétien. Combien de fois, nous nous découvrons très faible dans la prière ou même incapable de prier ou encore impossible de dire une prière qui plaise à Dieu et qu’il puisse exaucer ? N’est-ce pas en ces moments que nous demandons à des proches de prier avec nous et pour nous ? Continuer la lecture de Demandez, on vous donnera

Nul n’est prophète en son pays

« La parole de Dieu pénètre dans notre chair. Nous pouvons à l’appel du Seigneur dire oui en témoignant de notre charité, de notre espérance et de foi en sa parole. »

Lectures : Jésus n’est pas envoyé aux seuls Juifs

Jésus, comme Élie et Élisée, n’est pas envoyé aux seuls Juifs (Lc 4, 21-30)

Bien aimés de Dieu la liturgie de la Parole de Dieu de ce 4ième dimanche du temps ordinaire nous interpelle sur la qualité de notre relation vis-à-vis du message que les Prophètes nous annoncent de la part de Dieu. Elle parle plus précisément du type de réponse que nous donnons à Dieu. En fait, la parole de Dieu s’adresse à nous régulièrement comme une lumière pour éclairer nos vies. Mais, cette bonne nouvelle, est-elle toujours bien accueillie ? Continuer la lecture de Nul n’est prophète en son pays

Messe de Noël : un sauveur nous est né

« A Noël, nous avons le plaisir d’aller vers la fraîcheur de Dieu, de se retrouver ensemble autour d’elle et de pouvoir y puiser cette eau qui, seule, peut nous faire vivre. »

Lectures : Messes de la Veillée de Noël

« Aujourd’hui vous est né un Sauveur » (Luc 2, 1-14)

Bien aimés de Dieu, chers sœurs et frères, chers fils et filles de Dieu, le petit enfant dont nous célébrons la naissance, serait-il capable de nous mobiliser, de nous intéresser au point de nous rassembler nombreux, ici, en cette nuit… ?

 Mon questionnement, étonné, vient aussi du fait que nous sommes, très souvent jaloux de notre temps! On le sait bien : nous répétons tout le temps de ne pas avoir le temps pour telle ou telle autre chose… Pourquoi sommes-nous ici alors ? Continuer la lecture de Messe de Noël : un sauveur nous est né

Assomption de Marie : Heureuse la mère qui t’a porté en elle !

« Marie est la première à accueillir le Verbe de Dieu, première à partager la joie de son fils, auprès du Père. »

Lectures : Assomption de la vierge Marie : 1 Ch 15, 3-4.15-16 ; 16, 1-2/1 Co 15, 54b-57/Lc 11, 27-28

« Heureuse la mère qui t’a porté en elle ! » (Lc 11, 27-28)

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Bien-aimés de Dieu, quand l’église cherche le Christ, elle frappe toujours à la maison de sa mère et demande : « Montre-nous Jésus ». Nous dit le pape François. En effet c’est de Marie que nous apprenons à être de vrais disciples de Jésus. Ce soir j’aimerais avec vous méditer trois attitudes simples que cette fête de la vierge Marie peut nous inspirer afin de rester toujours fidèles au Seigneur. Il s’agit de l’espérance, la foi et la joie. Continuer la lecture de Assomption de Marie : Heureuse la mère qui t’a porté en elle !