S’étant repenti, il y alla-01/10/2017

« Chacun de nous est empli de l’Esprit de Dieu, d’une capacité d’amour infinie. N’oublions pas « s’il me manque l’amour, je ne suis rien ».

Lectures : 26ieme dimanche temps ordinaire : Ez18,25-28/Ph2,1-11/Mt21,28-32

« S’étant repenti, il y alla » (Mt 21, 28-32)

La parole de Jésus, aujourd’hui, est particulièrement forte. En même temps un peu vexante, pourrait-on dire. ‘’Les publicains et les  prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu’’.

Pourtant, cette phrase ne devrait pas nous étonner. Il suffit d’ouvrir l’Evangile pour constater que Jésus est souvent entouré de gens ‘’peu recommandables’’, mais qui accueillent sa parole et se mettent généreusement à sa suite.

Tout au long de l’Evangile, nous assistons à des conversions:
les plus célèbres sont Zachée, Marie-Madeleine, mais il y a aussi l’auteur de l’évangile de ce jour, Matthieu, qui était assis à sa table de publicains -collaborateur des romains- au moment où Jésus l’a appelé.
Pour Jésus, les étiquettes sont souvent trompeuses. La petite parabole qu’il nous raconte l’illustre parfaitement : on peut dire oui et ne pas aller à la vigne, dire non et y aller. Il ne faut jamais faire un arrêt sur image. Ce qui compte, aux yeux de Dieu, c’est l’histoire de notre liberté qui peut toujours se convertir, se reprendre et choisir le bon chemin. L’appel à aller travailler à la vigne du Royaume est un appel à l’amour, à mettre l’amour au monde.
Accepter de changer, se convertir, c’est ne faire qu’un avec le Christ. Saint Paul, dans sa lettre aux Philippiens nous invite à nous  comporter comme le Christ. Porter le nom du Christ, c’est se réconforter les uns les autres, c’est s’encourager dans l’amour, c’est rechercher l’unité.
Chacun de nous est un membre du corps du Christ, chacun de nous, quelle que soit sa situation, est rempli de l’Esprit de Dieu, c’est-à-dire d’une capacité d’amour infinie. Cette année, cette capacité d’amour, comment allons-nous la faire davantage fructifier ? Ne l’oublions pas, ‘’s’il me manque l’amour, je ne suis rien’’.

Christophe Hermanowicz (sources diverses)

1. Homélie

Orgue :Au grand Orgue, Guy Didier

L’école classique française

– Entrée: 1ère suite en Mi « Prélude & Fugue » (G.G. Nivers)
– Offertoire: « Offertoire » (J.F Dandrieu)
– Communion: « Dialogue sur grands jeux » (N. de Grigny)
– Sortie: « Dialogue du 1er ton » (Gilles Jullien)

Sur wikipedia :

Les autres homélies du Père Christophe_Hermanowicz

A lire également : LA FiP de la semaine

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