Quelques clés pour une rentrée en douceur
Qui dit rentrée, dit souvent période de rush. Une effervescence qui contraste avec le rythme si agréable des vacances. Comment donc garder le calme intérieur et ne plus redouter le mois de septembre ? En voici quelques clés pour une rentrée sereine :
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Il est bon de se débarrasser d’un certain nombre d’illusions, comme, par exemple, celle de vouloir tout contrôler. Ce dont nous avons besoin, c’est de hiérarchiser les différentes tâches et priorités.
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Réapprendre à « habiter » le temps en se reconnectant chaque jour à soi-même et en essayant de vivre l’instant présent.
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« Sourire mobilise quinze muscles mais faire la gueule en sollicite quarante. Souriez ! » Le sourire n’est pas seulement un marqueur qui exprime que l’on va bien. C’est aussi un inducteur, qui nous fait aller bien ou mieux !
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S’ouvrir chaque jour quelques instants à Dieu aide à continuer d’avancer, en acceptant de se laisser porter par Lui.
Par ailleurs, dans l’Evangile de ce dimanche Jésus nous dit : « Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ». Il ne nous demande pas de renoncer à ce que nous sommes, mais à ce que nous sommes devenus. En effet, étant créé à l’image de Dieu, nous sommes quelque chose de « très bon », comme le dit Dieu lui-même après avoir créé l’homme et la femme. Ce à quoi nous devons renoncer n’est pas ce qu’a fait Dieu, mais ce que nous faisons de nous-mêmes, en faisant un mauvais usage de notre liberté. Renoncer à soi-même n’est donc pas une action masochiste, mais l’élan courageux pour garder l’équilibre de notre marche selon la célèbre règle de saint Benoît qui impose un temps pour tout : un temps pour la prière, un temps pour le travail, un temps pour les relations, un temps pour le repos.
À ceux qui ont bénéficié de la rupture estivale et qui reprennent leur activité, je voudrais donc dire: la reprise n’est pas une répétition absurde, mais condition d’un progrès personnel et communautaire puisque dans la vie chrétienne on va toujours « de commencement en commencement, par des commencements qui n’ont pas de fin » (saint Grégoire le Grand) .
Père Stanislas
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