Explication de l’Evangile du dimanche 20 décembre pour les enfants

Explication de l’Evangile aux enfants

Lectures de ce dimanche

Introduction et contexte, rappel

Expliquer aux enfants que, même si nous n’allons pas à la messe ce dimanche, nous sommes en communion les uns avec les autres et que nous allons partager la Parole que Jésus nous transmet ce jour.

Rappel sur l’évangile de la semaine passée : rendre témoignage.

Expliquer aux enfants que c’est aujourd’hui le quatrième et dernier dimanche de l’Avent. La couleur liturgique de l’Avent est le violet. Il faut continuer de se préparer à accueillir Jésus à Noël.

Thème du jour : Me voici Seigneur.

 Lecture de l’Évangile : Lc 1, 26-38

On trouvera à la fin du document l’évangile complet. Ici, un passage court et facile à comprendre est présenté pour les plus jeunes.

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut […] » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta. – Acclamons la Parole de Dieu.

  • Questions 

On peut utiliser les questions ci-dessous pour guider les enfants dans leur compréhension du texte.

  • Qui sont les personnages dans l’évangile ?

Marie, Joseph, l’ange Gabriel.

  • Où se passe l’histoire ?

A Nazareth, une ville en Israël, où vivaient Marie et Joseph.

  • Qu’est-ce qu’un ange ?

Un être qui vit auprès de Dieu, qu’il envoie comme messager.

  • Qu’annonce l’ange à Marie ?

Qu’elle va avoir un fils, qui est le Fils de Dieu et qu’elle appellera Jésus. On appelle ce moment l’Annonciation.

  • Marie est-elle déjà mariée à Joseph ?

Elle est fiancée mais pas encore mariée.

  • Que répond Marie à l’ange ?

« Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Cela signifie qu’elle accepte le projet que Dieu a pour elle.

  • Et nous ? Acceptons-nous de servir Dieu ? A quel moment ?

On peut adapter les réponses à chaque enfant, mais c’est par exemple en venant à la messe le dimanche, en aidant ses amis, en aimant ses parents, même si des fois on n’en a pas envie ; on accepte car on sait que cela est bon et que cela nous rapproche de Dieu.

Prière : proposer aux enfants de dire une intention personnelle.  

On peut réciter un Je vous salue Marie, et faire le lien avec les paroles de l’ange.

On peut conclure par la prière suivante :

Seigneur, aide moi à me mettre à ta disposition et à faire ta volonté.

Durant le temps de l’Avent, on peut prendre chaque jour la prière proposée par le diocèse :

https://www.paris.catholique.fr/IMG/pdf/2020_petit_livret_priere_avent_v4.pdf

[gview file=”https://www.sjsc.fr/wp-content/uploads/2020/12/Explication_Evangile_20122020.pdf”]

Quelle vocation de baptisé ?

Nous aimerions pouvoir échanger, ce n’est cependant pas une obligation.

Une question est posée à la fin du texte ci-dessous : elle permet à chacun de s’exprimer s’il le souhaite et de renvoyer  la réponse. Je collecterai les réponses et vous en enverrai la synthèse.

Pour commencer, je reprends des mots qui sont venus dans votre réflexion :

Concernant le mot « baptisé » :

  • acte de foi
  • se reconnaître enfant de Dieu
  • faire partie du Corps du Christ, même si l’expression gêne un peu
  • entrer dans la grande famille de l’Église
  • invités à vivre dans l’esprit de Jésus Christ
  • désir, attente du catéchumène en attendant la confirmation de l’appartenance à la Vérité

Concernant le mot « vocation » :

  • appel, être appelé
  • et répondre à la volonté du Père (les trois demandes du Notre Père à Dieu Père : sur la terre comme au ciel, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite)
  • et être signe de l’amour auprès de l’entourage
  • engagements, aptitudes
  • se consacrer au service de Dieu

Pour expliquer l’origine de la proposition faite, cela est apparu comme une évidence

de questionner notre vocation baptismale, après 2-3 années de réflexion sur la messe et la privation des célébrations communautaires physiques  de la Semaine Sainte, de la Vigile  où 5 catéchumènes de notre paroisse auraient dû recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne et enfin de ne pouvoir vivre  Pâques ensemble.

Dans notre aventure de chrétien, tout commence par le baptême, cette entrée manifestée dans cette nouvelle vie inaugurée par le Christ. Si nous éprouvons une grande joie à la pensée que des enfants, des jeunes, des adultes sont baptisés, il est important de visiter les fondements de cette joie qui nous est offerte, à nous « vieux » baptisés ou plus jeunes.

Nous nous appuierons sur des textes divers :

  • Lumen Gentium, constitution dogmatique sur l’Eglise et guide de lecture
  • Des théologiens lisent le concile Vatican II : Pour qui ? Pour quoi ? (Theologicum)
  • Tous, prêtres, prophètes et rois, Elmer MITTERSSTIELER, 2018
  • L’Eglise, des femmes avec des hommes, Anne-Marie PELLETIER, 2019
  • Revue Eglise et Vocation, n°10 La vocation baptismale
  • Rituel de l’Initiation chrétienne des adultes, rituel du baptême des petits enfants

Nous allons structurer notre démarche en partant de deux bases solides, l’Écriture et « Lumen Gentium (Lumière des nations) », la constitution dogmatique sur l’Église,  une des quatre constitutions du concile Vatican II promulguée le 21 novembre 1964.

L’Écriture est constamment convoquée dans Lumen Gentium, LG, dans une invitation à la relecture et à la mise en valeur de textes qui vont nous révéler le dessein de Dieu pour nous les hommes et les femmes d’aujourd’hui, les nations.

Quelle perspective théologique les Pères conciliaires ont-ils adoptée ?

Citons H. de Lubac dans ses Carnets du Concile :

On peut dire [ …] qu’il y a deux sortes de théologiens ;                                       les uns disent : relisons l’Écriture, Saint Paul, etc. ; scrutons la Tradition ; écoutons les grands théologiens classiques ; n’oublions pas de faire attention aux Grecs ; ne négligeons pas l’histoire ; situons dans ce vaste contexte et comprenons d’après lui les textes ecclésiastiques ; ne manquons pas non plus de nous informer des problèmes, des besoins, des difficultés d’aujourd’hui, etc.      

Les autres disent : relisons tous les textes ecclésiastiques de ces cent dernières années, encycliques, lettres, discours de circonstance, décisions prises contre tel ou tel, monita du Saint-Office, etc. ; de tout cela, sans en rien laisser perdre ni en corriger le moindre mot, faisons une marqueterie, poussons un peu plus loin la pensée, donnons à chaque assertion une valeur plus forte ; surtout ne regardons rien au-dehors ; ne nous perdons pas dans de nouvelles recherches sur l’Écriture ou la Tradition, ni a fortiori sur des pensées récentes, qui nous feraient risquer de relativiser notre absolu.                         Seul le théologien de la seconde espèce est considéré comme « sûr » dans un certain milieu.

Pourtant c’est la première manière de faire de la théologie qui l’a largement emporté au concile Vatican II et qui a été choisie par les Pères. On assiste à la validation d’une théologie qui plonge à la source biblique et à la grande Tradition, qui ne cesse de s’interroger sur son rapport à l’expérience, qui entre en dialogue avec d’autres champs de la culture, qui rend compte de ses règles d’interprétation et n’oublie pas ses effets sur l’Église et la société. (Des théologiens.., p. 12-13)

Nous voyons là combien le concile a ouvert les portes, le vent du renouveau dans la continuité a soufflé. Si nous nous reconnaissons enfants du concile, celui-là nous autorise, nous oblige même à redécouvrir et à vivre des richesses données et reçues lors de notre baptême. Nous entrons ainsi dans un dialogue, une relation intime avec Dieu.

Le concile parle de Dieu bien évidemment mais il parle de l’homme aussi. Relisant le psaume 8, 5-7 (TOB) : qu’est donc l’homme pour que Tu penses à lui, l’être humain pour que tu t’en soucies ? Tu en as presque fait un dieu, tu le couronnes de gloire et d’éclat ; tu le fais régner sur les œuvres de tes mains ; tu as tout mis à ses pieds. Avant même de parler d’une vocation de baptisé, il y a une volonté par le concile d’affirmer la vocation de l’homme, de l’être humain, de présenter la vision chrétienne de l’homme.   Comment les définiriez-vous ?

Blandine, Evelyne et Laurence du groupe “Mieux vivre la messe”

Édifier et restaurer des lieux où se bâtit la fraternité

Chantiers du Cardinal : message de Mgr Michel Aupetit 

L’Esprit Saint nous envoie annoncer l’Évangile et manifester la présence du Christ au cœur de nos cités. Pour que nous menions à bien cette mission, nous édifions et restaurons des lieux où se bâtit la fraternité. Ce patrimoine religieux qui nous est si cher ne peut être développé et préservé qu’avec des moyens financiers et humains  importants. Votre soutien est essentiel. Merci pour votre don. »

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Messes : lundi 9h ; du mardi au vendredi 12h15 ; samedi 18h30 ; dimanche 10h30