Lectures : Dimanche de la Divine Miséricorde – Ap2,42-47/1P1,3-9/Jn20,19-31
Mon Seigneur et mon Dieu
Huit jours après Pâques, les apôtres assurent à Thomas, qui était absent, qu’ils ont vu le Seigneur. Thomas pense qu’ils étaient peut-être dans l’illusion, il doute et demande des preuves pour croire. Sans doute nous lui ressemblons-nous bien souvent. Mais que disons-nous vraiment quand nous utilisons les mots : croire, douter, savoir.
Tout d’abord, il faut reconnaître que nous croyons beaucoup de choses sans preuve. Par exemple, tout ce qu’on dit autour de nous dans la presse, sur les réseaux, à la télévision, nous le croyons ou non, sur la parole de ceux qui nous en parlent. Nous n’avons pas d’autre preuve que leur parole que nous pouvons mettre en doute. Ou encore quand un de nos proches nous raconte ce qu’il a fait dans la journée, nous n’avons que sa parole pour le croire et en général nous lui faisons confiance.
La plupart des choses que nous savons, c’est bien souvent sans preuve que nous les savons ; uniquement parce que nous faisons confiance à ceux qui nous en parlent. C’est bien là la racine de notre foi, elle est confiance à celui qui nous parle.
Or qu’a donc entendu Thomas après les autres disciples ? Il entendu : « la Paix soit avec vous ! ». Comme les autres, il a été lâche, il a laissé tomber son ami Jésus. La paix n’est pas dans son cœur. Vient alors cette parole de pardon à laquelle s’ajoute cette offre de toucher les traces de la souffrance du Christ, ce qui est un magnifique cadeau du Dieu de Miséricorde. Alors Thomas pousse ce cri d’amour : « Mon Seigneur et mon Dieu ». Celui qui le pardonne ainsi , et lui redonne la paix est digne de confiance.
Et nous ? Nous ne verrons pas les traces de la passion de Jésus. Nous entendons cependant ceux qui nous en parlent pour que « nous croyons que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, nous ayons la vie en son nom ». Nous ne voyons pas le Ressuscité, mais nous lisons l’Ecriture. Nous faisons confiance à ceux qui nous en parlent, aux témoins qui déclarent l’avoir vu et à toute l’Ecriture. Nous avons confiance dans la foi des autres. Et le premier témoin, c’est Jésus !
Père Francis Corbière
Homélie :
Prière universelle :
Chant après la communion :
Orgue :Au grand Orgue, Guy DIDIER
Sur wikipedia :
Guillaume Gabriel Nivers
A lire également : Les autres homélies du Père Francis Corbière
A lire également la feuille paroissiale
[gview file= »https://www.sjsc.fr/wp-content/uploads/2017/04/SJSC_FIP_23042017.pdf »]