Atelier biblique 2015-2016-1 : la miséricorde dans la bible

1ère conférence du cycle 2015-2016, sur le thème de la Miséricorde

Conférence : Elisabeth Smadja

La définition de la miséricorde

Date : 14/12/2015

Texte :

On va se consacrer ce soir sur la définition de la miséricorde. La méthode juive, des commentateurs, des rabbins est de s’attacher aux mots. Qu’est-ce que le mot veut dire ? Mais pourquoi ils s’attachent à ça ? c’est parce que, comme le dit Saint-Jean , la parole c’est Dieu. Dans le Pentateuque, on nous dit que Dieu a créé le monde avec la parole, avec les lettres hébraiques. Chaque lettre est connue comme ayant une énergie divine. Qui se combinent en faisant des mots, et nous vivons de cette énergie divine. On a vu aussi dans l’histoire qu’à chaque fois qu’on ne savait pas de quoi on parlait, à chaque fois cela amenait la violence et la perversion. On le voit depuis Noé. On nous dit qu’à l’époque de Noé, la terre entière était pervertie, jusqu’aux animaux. Ils avaient perverti leurs voix, période de débauche et de violence. On nous dit que Dieu dit à Noé de se faire une « boite », téva en hébreu (Téva תבה). Et cette « téva » a aussi un autre sens. Téva = boite, arche ou mot. Bal Chem Tov a expliqué que quand un mot n’est plus compris, n’est plus habité, il génère de la violence et de la débauche, parce que la relation est rompue. Dieu demande à Noé d’habiter le mot, d’habiter son vocabulaire, son langage, pour être sauvé. Et pour nous chrétiens, cela fait une grande réminiscence, avec Jésus Christ, le logos, le verbe incarné, qui est aussi l’accomplissement de la Torah d’Israël. Si on veut être sauvé, on doit donc habiter le mot. On doit habiter sa parole, vivre de sa parole, étudier sa parole. Jésus Christ n’est pas seulement une personne, née de Marie. Il est aussi le verbe, la parole, la Téva. Téva dans laquelle on doit rentrer pour être sauvé, pour trouver grâce devant Dieu. On dit que Noé a été sauvé parce qu’il a trouvé grâce devant Dieu. C’est la première occurrence du mot grâce. Le mot grâce en hébreu ( chen חֵן) par effet de miroir, cela donne Noé (נֹחַ). Et Noé a été sauvé, car il a vu que dans 10 générations, il y aurait Abraham. C’est important tout cela car cela va parler d’engendrement. Par l’engendrement, on se reçoit les uns des autres. Le Christ n’est pas spontané, il nait d’une histoire, d’un peuple, d’une femme qui s’appelle Marie. Marie entre dans une attente messianique.

Dieu fait une alliance avec Abraham qui s’appelle la circoncision. (brit mila) qui est constituée de deux mot (brit qui signifie alliance) et mila qui signifie aussi mot. Un synonyme de téva. On retrouve l’alliance du mot, l’importance de la parole, et l’importance de la circoncision. Mila vient du mot moul qui signifie en face de. Etre en face de, on peut alors entrer en dialogue, en relation. L’alliance, circoncision, se fait au niveau du membre des hommes, symbole de la différence entre l’homme et la femme. Différence qui pourrait être le symbole d’une non acceptation de l’autre, Dieu va mettre son alliance. Pour faire comprendre à l’homme et à la femme qu’en s’unissant, qu’en se reliant l’un à l’autre dans l’acceptation de leur différence, il y a là une alliance avec Dieu, et une possibilité de procréer. De ressembler à Dieu, puisqu’il va y avoir procréation, engendrement. Ce mot engendrement aura de l’importance dans la miséricorde.

Le sens de l’incarnation du logos, c’est bien que le mot que l’on va vivre devienne notre propre chair.

Je vais vous passer des bouts de papier et vous allez écrire à quoi vous fait penser la miséricorde=> Les mots qui reviennent sont :

  • Mélange de charité et de pardon.
  • Le pardon et la générosité
  • Amour de Dieu, amour inconditionnel de l’homme, toujours proposé, comme l’amour d’une mère l’émeut jusqu’aux entrailles.
  • Nature de Dieu de nous considérer dans son amour
  • Misere cordia, amour, pitié, et cœur.
  • Attention à l’autre et bienveillance.

Mais si cela signifie, amour, pitié, pardon, pourquoi ce mot miséricorde ? Quelle est sa spécificité ?

  • Regarder l’autre comme un frère, la compassion.
  • La miséricorde c’est avoir un cœur de pauvre.
  • Pitié éprouvée par un supérieur, sentiment actif qui le conduit à pardonner.

C’est important car c’est comme d’aller voir son roi, pour lui demander pitié.

  • Acceptation de l’autre dans sa différence.

Nous allons voir ensuite ce qu’ajoute le mot miséricorde en hébreu.

Amour de Dieu qui revient toujours, c’est marrant parce qu’il n’y avait pas le mot bonté.

On parle plus du hessed, la bonté de Dieu, qui est souvent traduit par le mot amour. Comme dans le psaume 135« Car éternel est son amour ». Et qui est donc quelque chose de très particulier.

Car on raconte dans l’évangile que quelqu’un a appelé Jésus, « bon maître », et que Jésus lui répond, « non, seul Dieu est bon » (Luc 18 :18-19). Le Hessed est une qualité d’amour très particulière. C’est un amour complètement gratuit. L’amour de Dieu pour l’être humain, pour sa création est entièrement gratuit. Dieu nous donne ce qui est le plus important, la vie. L’amour de Dieu c’est la vie. Il nous donne la vie, à chaque seconde, qui que nous soyons, bon ou mauvais, intelligent ou bête, riche ou pauvre. N’importe qui reçoit gratuitement l’amour de Dieu. Cette gratuité de l’amour nous dépasse entièrement. Que nous ne savons pas faire.

Il y a aussi le mot amour, ahava (אַהֲבָה). « Tu aimeras l’éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de tous tes moyens ». C’est le mot ahava qui est employé. La différence entre le hessed et la ahava, c’est que l’ahava demande la relation. Il y a une exigence relationnelle. Dieu demande quelque chose. Il nous demande de l’aimer entièrement. On doit l’aimer de tout notre cœur, de toute notre âme et avec tous nos moyens. C’est une exigence d’amour. Il se met en relation avec nous. Alors que dans le mot hessed, « bonté », Dieu donne, mais il n’y a pas forcément de relation.

Dans ahava, on se met en verticalité avec son créateur. Il nous demande de l’aimer. Son amour est exigence. Cette exigence d’amour, il nous l’a donné dans sa charte relationnelle au mont Sinaï, en donnant les 10 paroles. Dix paroles qui vont créer un espace où il va y avoir une relation d’alliance. Qui dit alliance, dit amour, dit épousailles.

Dans le mot misere cordiae, ce sentiment de pitié pour ce que l’autre vit, est un sentiment qui nait du cœur, qui nait du siège des émotions et du siège de l’intelligence. Il y a une intelligence du cœur.

La miséricorde, il s’agit d’être dans le monde, le cœur de Dieu. Le cœur de Dieu pour l’autre. On s’imagine tout le champ d’actions que cela peut nous ouvrir que d’être dans le monde, le cœur de Dieu. Etre un cœur aimant, un cœur bon, un cœur compatissant, bienveillant, qui se préoccupe de l’autre. Qui a pitié de l’autre.

Dans la miséricorde, on est forcément en relation avec l’autre car on demande sa miséricorde. La personne nous fait miséricorde. Dans le cas des dettes dont parlent les évangiles (Mt 18 :23-35). On est en situation de demandeur, vis-à-vis d’une personne qui nous est supérieure, et on lui réclame pitié. Et elle nous donne ou pas sa pitié, et donc elle efface.

Avec Pierre, quand Jésus demande « M’aimes tu ? » quel est le mot hébreu employé ?

C’est à vérifier, mais Jésus demande à Pierre d’aller au fond de lui-même pour savoir de quel amour il s’agit. Est-ce que tu m’aimes jusqu’à donner ta vie pour moi. Il y a une folie de l’exigence.

On se tient devant Dieu, et on demande miséricorde pour obtenir son pardon. Car vis-à-vis de Dieu, nous sommes pécheurs. Nous faisons des actes qui ne sont pas en accord avec la charte relationnelle, qui nous coupent de cette relation, de son amour. Et comme nul n’est juste à ses yeux, on lui demande de nous pardonner.

Dans le judaïsme, d’où vient le mot miséricorde ?

En hébreu, ce mot (Rahmanout) qui est fait sur la racine rehem qui signifie « utérus ». C’est pour cela que nous avons parlé de procréation, engendrement. Et la première occurrence du mot ReHem est dans Genèse 20 :18.

On se rappelle les faits : Abraham est descendu en Egypte avec sa femme Sarah. Abraham lui demande de dire qu’elle est sa sœur. Sarah va dans le palais de pharaon. On nous dit que tout le temps où Sarah était là-bas, Dieu avait fermé tous les Rehem( utérus) des femmes. Dieu avait fermé toutes les matrices, toute la fécondation.

On voit que Rahamim fait appel à quelque chose de très intérieur, de très féminin, maternel, pour parler d’un attribut divin, qui est au dessus de tous les attributs divins. Parce qu’il fait appel à la maternité divine, aux entrailles de Dieu.

L’utérus va permettre de recevoir un embryon qui va donner naissance. Donc si on veut se montrer miséricordieux, on doit créer en nous, dans notre intériorité, un espace pour recevoir l’autre. Un espace pour que l’autre existe en nous. L’amour du prochain, c’est arrêter de voir dans l’autre un étranger, un ennemi. Il s’agit de créer en soi, un vide, un espace pour que l’autre y habite. Soi-même se faire pauvre. Pauvreté de l’égo, pour pouvoir recevoir l’autre en soi, comme notre propre enfant. Cela rejoint les béatitudes. « heureux les misécordieux, vous serez miséricordiés » et Chouraqui traduit « Heureux les matriciés, vous serez matriciés » car c’est le mot Rahmanout qui est employé.

On peut relire cela dans le sens « heureux ceux qui savent être pauvres », lâcher leur égo, pour créer à l’intérieur d’eux-mêmes, un espace pour recevoir l’autre et pour le laisser grandir, et même pour le nourrir. En même temps, l’embryon maternel se nourrit, mais il n’y a pas de fusion, ni de confusion. Chacun reste qui il est. L’embryon est indépendant, différent de sa mère.

On peut se demander comment Dieu est miséricordieux, dans le sens de cette maternité.

Dans la cabbale, certains d’entre vous ont entendu parler du « TsimTsoum », qui est du rétrécissement, que j’appelle « voilement » de la puissance de Dieu de sa lumière, concept mis en évidence par le rabbi Louria. En se contractant, Dieu crée un vide en lui. Et dans ce vide, il donne la place à sa création et à l’homme pour exister. S’il n’y avait pas ce vide, on ne pourrait pas exister. Car la puissance de Dieu est tellement importante, puissante, qu’on ne peut pas exister devant lui. Nous sommes en lui. Il nous contient tous. Et nous on ne peut pas le voir et être.

Quand Moise a voulu voir Dieu, il lui a dit « tu ne peux pas voir ma face et vivre ». tu verras mon arrière mais pas ma face.

Nous sommes là, que parce que Dieu a voilé sa puissance. Et cet d’ailleurs un des noms de Dieu dans le judaïsme, « el shaddai , le puissant. Il contient le mot « Dai » qui veut dire « assez , stop». Nos maîtres nous disent que Dieu a dit à un moment donné pour que la création puisse exister « Dai ». Cela suffit à ma puissance. Je voile ma lumière pour que les autres puissent être.

C’est l’amour divin de Dieu, c’est cette miséricorde. Il aime tellement qu’il est prêt à se voiler entièrement pour que l’on puisse exister.

Mais, c’est le revers de la médaille, ce voilement crée les ténèbres. Ce voilement crée la possibilité du libre arbitre. Et du choix, parce qu’on ne voit pas. On est dans un choix d’amour, de le choisir lui ou pas. De dire oui à son amour ou non à son amour. Et lui jamais, jusqu’à la fin des temps où sa lumière sera révélée, jamais il n’intervient pour nous obliger à le choisir. Et si c’est la maternité divine, et que pour lui nous sommes ses enfants, la souffrance de Dieu doit être énorme.

Comme une maman souffre pour son enfant, mais elle ne peut pas intervenir. Parce que c’est son grandir à lui. L’enfant, s’il est collé contre elle, il ne peut pas grandir. Il ne peut pas exister en tant que lui, en tant qu’individu. Il ne peut pas se déployer. Elle voit, elle souffre. Elle ne peut rien faire et rien dire. Sinon elle serait un tyran.

Au pire des violences des hommes, Dieu est là mais il n’intervient pas, par amour. Par amour énorme pour l’homme. Les actes d’amour, il attend que cela soit nous qui les posions. Ce n’est pas « Où est Dieu ? » qu’il faut dire, mais mince « où est l’homme ? » Où est l’homme rempli de Dieu ? de l’amour divin, où est l’homme miséricordieux ? Mais ce n’est jamais où est Dieu. A cause de cette maternité divine.

Dieu a fait preuve de maternité avec la Création et l’homme. Ensuite il a fait preuve de maternité une seconde fois, en s’impliquant dans l’histoire des hommes et dans l’histoire d’un peuple. Le mont Sinaï, il y a là aussi une maternité puisqu’il y a une alliance et la création d’un peuple. Le peuple juif qui va être porteur d’une promesse, d’une bénédiction pour le monde entier. L’alliance entre le peuple d’Israël (l’épouse) et Dieu va donner naissance au messie. Israël est enceinte d’un messie rédempteur pour l’humanité toute entière, qui va faire rentrer l’humanité toute entière dans l’alliance divine.

Dieu est maternel est au mont Sinaï. Il donne naissance à un peuple. Ce peuple va devenir l’épouse et va lui-même donner naissance au messie. Pour le peuple juif, il est toujours enceinte, en attente. Car il y a deux  mille ans, les autorités de l’époque n’ont pas su, ou pas voulu, voir en l’homme Jésus de Nazareth, le messie rédempteur qu’Israël attendait. Mais il y a des juifs qui l’ont reconnu, qui l’ont choisi et dit « c’est lui ». Et qui ont travaillé à le faire connaître.

Il a fait ensuite preuve d’une troisième maternité, toujours spécifique à Israël , c’est le jour de Yom Kippour, le Grand Pardon.

Moïse est dans la nuée, près de Dieu, écrit ce que Dieu lui dit d’écrire. Et Dieu lui dit « descend, ton peuple s’est fait un veau d’or ». Il est devenu idolâtre. Moïse descend, voit ce qu’il se passe. C’est l’accablement total, il lâche ou il casse ces fameuses tables. Il ose casser un ouvrage de Dieu. Acte d’abnégation, Moïse fait un acte matriciel. Il a préféré casser ce qui était écrit, dire « c’est nul et non avenu », le peuple n’est pas condamné. Il a du cependant remonter avec les deuxièmes tables et le jour où il est redescendu, c’était le jour de Yom Kippour. Dieu a donné Yom Kippour. Il voulait tuer tout le peuple, et il avait dit à Moïse « je l’extermine  et je fais tout à partir de toi ». Et Moïse a répondu certainement pas, je préfère que tu m’effaces de ton livre. Là encore, c’est une maternité, c’est une maman qui dit cela. Elle préfère mourir.

Le jour du Yom Kippour, c’est le jour du pardon : Dieu nous redonne la vie. Il pardonne les fautes, il redonne la vie. Car c’est ce qu’on attend de Dieu, qu’il nous redonne la vie et qu’il nous redonne la relation qu’on peut avoir avec lui. La vraie vie pour un juif, pour un croyant, c’est la vie avec Dieu. C’est notre relation avec le Père-Mère.

Q : Il a redonné les dix paroles ?

Oui, mais avec des petits changements. Mais il n’a pas donné que cela, il a donné le Pentateuque, la loi orale.

Maintenant, on va en venir à Jésus. Jésus qui est appelé « Visage de la Miséricorde ». On voit le visage de Jésus de Nazareth, on voit le messie, et la miséricorde. Pourquoi lui est-il la miséricorde dans le sens où on le comprend. Dans le sens hébreu Rahmanout, Rehem.

Rehem veut dire utérus ou matrice. Dans une permutation des lettres on peut écrire Mahar, demain.

Le recoupement entre un utérus et demain ? C’est la progéniture, l’avenir. S’il n’y avait pas cette possibilité de maternité physique et spirituelle, il n’y aurait pas d’avenir. Il n’y aurait personne qui vient. Dieu dans sa miséricorde nous donne un avenir. Quel avenir il donne à sa créature, quel avenir il donne à Israël, au monde entier ? Le rejeton, le Tsema’h Tsedek. C’est Noël, on y arrive !

Tsema’h Tsedek, le rejeton de justice. Il donne comme avenir, le Messie.

L’avenir, l’enfant que l’on doit porter, celui à qui on doit laisser la place en nous, c’est le messie. En chacun de nous. C’est le sens de Noël.

Une autre permutation nous donne homer/hemar qui signifie matière, argile, c’est-à-dire, notre matière, notre chair. Et on obtient aussi ‘homer, un âne. Là je vais jongler. Le messie quand il se fait reconnaitre à Jérusalem arrive sur un âne blanc. Donc spirituellement, il est monté sur une matière virginale. Nous avons à réussir à travailler notre matière, notre chair, jusqu’à la rendre vierge, pour qu’il puisse monter dessus et marcher. Il va y avoir une union entre l’homme et la matière, entre l’âme et le corps. C’est pour cela que Jésus de Nazareth a deux natures : nature humaine et nature divine. Il nous demande, nous d’accéder à ces deux natures, par une transmutation. Cette transmutation se fait à mon sens par la miséricorde.

Miséricorde dans le sens de maternité, d’entrailles, d’intimité, de don de la vie. On dit que Jésus est le « fruit des entrailles de Marie ». Certains trouvent que le mot entrailles est dérangeant. Il faut garder ce mot entrailles, mot important, car l’amour d’une mère, qui vient des entrailles est un amour qui n’est pas réfléchi, au-delà de la raison. Une mère ira jusqu’à donner sa vie pour sauver son enfant. Et c’est de cette qualité d’amour que Dieu nous aime. Et parce qu’il nous aime de cette qualité qu’il va donner son fils. Sens du sacrifice du père qui donne son fils. Le fils fait aussi œuvre matricielle. On parle de Marie comme maman, Marie c’est Israël. On ne l’a pas assez dit ni reconnu.

Israël entre dans le salut, par l’alliance éternelle et par Marie, vierge de Sion qui représente le peuple d’Israël. Et elle donne naissance au messie.

Que dit le messie au pied de la Croix à Jean ? Il dit à Jean « je te donne ma mère » »voici ton fils, voici ta mère ». Ces deux choses là n’ont pas été respectées jusqu’à nos jours. Marie vient d’Israël, c’est une promesse. On ne peut pas donner de l’honneur au fils, si on ne tient pas compte de la Maman. Nos maitres nous disent que si dans une famille, un fils est saint, il prie, Dieu l’écoute. Il ne va séparer, car Dieu lui-même est famille. Dieu est Trine, Père, fils et souffle. (58.57)

A relire/réécouter :

Conférence Elisabeth Smadja

A voir également :
https://www.sjsc.fr/2015-12-le-visage-de-la-misericorde/

Sur le site du diocèse de Paris, la miséricorde